lundi 28 mai 2012
Cosmopolis
dimanche 27 mai 2012
ALIEN
Le 8ème Passager
En 2122, l'équipage du Nostromo, navire spatial de commerce s'en retourne vers la Terre au grand plaisir de son équipage, nostalgique de leur planète natale. Mais ils reçoivent en cours de chemin un signal qui va leur faire faire une escale sur une planète isolé sur laquelle ils vont trouver l'épave d'un vaisseau circulaire (cf la bande annonce de Prometheus) qu'ils vont explorer. Dans une salle immense, habité par un cadavre humanoïde démesuré, à la cage thoracique explosée, assis sur une sorte de télescope (le Space Jockey, cf la bande annonce de Prometheus également, qui devrait nous en dire plus sur cet être), le membre de l'équipage Kane (John Hurt) va tomber sur une énorme et très étrange quantité d'oeufs. En examinant un, celui ci va s'ouvrir, laissant s'échapper une créature arachnoïde, ultra rapide et agressive, enroulant ses 8 pattes et sa queue autour du crane de Kane. Ramené inconscient à bord du Nostromo, le parasite toujours enlacé inexorablement autour de son visage, Kane provoque un mélange de peur et de tristesse confinant à la panique au sein du groupe. Au bout de plusieurs longues heures, ce parasite, le "facehugger" se détache de lui même et retombe, inerte, sans vie. Kane semble aller mieux, beaucoup mieux et l'ensemble de l'équipage rassuré et apaisé retrouve une ambiance presque festive en se réjouissant à table en pensant à leur destination convoitée. C'est la que Kane est pris de convulsions, se tord sur lui même, se contracte, devient incontrôlable sous l'emprise d'horribles spasmes, finissant par s'éjecter de ses collègues pour finir sur la table, hurlant de douleur, sa cage thoracique craquant sous les coups d'une chose semblant sortir de son corps... C'est là qu'une créature transperse son abdomen, montrant sa face sans yeux sanguinolente à l'assemblée déconfite avant de surgir hors de la carcasse de son infortuné ex-hôte, troquant ses entrailles pour celles vaisseau, plus adaptées à ses futurs dimensions. Cet être était un bébé, appelé "chestburster", amené à grandir et à décimer tout l'équipage un à un, ces derniers mettant tout en oeuvre pour l'anéantir à l'exception de l'officier Ash (Ian Holm) , le cyborg ou "synthétique" chargé du maintient des procédures et au faux semblant de bienveillance sur le groupe, semblant cacher des connaissances et des intentions étranges vis à vis de ce monstrueux tueur tortueux et ténébreux.
Je n'ai pas franchement de critique à faire de ce film tant tout a déjà été dit, et c'est pour ça que je préfère raconter un peu de ma fascination pour l'oeuvre de Ridley Scott qui en un film s'est imposé comme un des maîtres de la science fiction, du fantastique et de l'horreur. Ce huis-clos étouffant à la limite du suffocant le long de conduite d'aération sirupeuses et suintante sur fond de plic-ploc réguliers et stressants, porté par une bande sonore terriblement absorbante.
Un chef d'oeuvre impérissable à l'atmosphère inimitable offrant à une jeune actrice un rôle inoubliable qui en viendrait presque à lui subtiliser sa véritable identité, et ce, principalement parce que Sigourney Weaver est et restera par la suite l'actrice parfaite pour ce personnage, Ellen Ripley, avec ses yeux emprunts à la foi de peur panique et de détermination destructrice.
2179. Une navette errant au fin fond de l'espace est récupérée par une chance inouïe et rapatriée sur une station spatiale militaire. Ellen Ripley y est retrouvée et réanimée, sortant de cryogénisation et reprenant conscience 57 ans plus tard, seule survivante avec son chat, Jones. Les agents de la compagnie Weyland-Yutani, dirigeant le trafic et propriétaires de cette station ne semblent pas croire un mot de l'histoire de monstre farfelue de Ripley, qui va s'acharner corps et âme à tenter de se faire entendre, surtout lorsqu’elle apprend que la planète d'origine a été colonisée, là même où son coéquipier Kane avait été la première victime, découvrant les oeufs. S'en suit une descente sur la planète en question, LV4-26, avec laquelle tout contact est soudainement coupé et qui semble étrangement déserte.
Ellen sait. Elle y va la peur au ventre, à peine sortie d'un sommeil sans rêve pour se retrouvée plongée dans son pire cauchemar, entourée d'une équipe de marines prenant l'histoire pour une partie de rigolade... jusqu'à ce que...
Ces film, mis côte à côte, sont pour moi deux films absolument parfaits et indémodables dans leur genre, le deuxième prolongeant le premier en privilégiant le coté "action - punchy" voir un brin jeu vidéo à la Doomlike, pour l'amputer légèrement de la dimension huis-clos oppressant du chef d'oeuvre de Scott. Mais Cameron ne se contente pas de ça, il garde "l'esprit" et "l'atmosphère" Alien dans un respect total, ouvrant le huis-clos vers une déambulation de rats traqués dans des couloirs sombres et humides, inhospitaliers et anxiogènes, un labyrinthe mortel dont le minotaure s'avère être une des plus grandes réalisations en matière d'effets spéciaux animatroniques que le cinéma nous ait offert, ainsi qu'une icone de plus et désormais "inaliénable" de l'univers Alien : La Reine Alien. Véritable chef d'oeuvre d'élaboration des studios Stan Winston, ce monstre de 1986 n'a pas pris une ride et, bien au contraire gagne en charme avec le temps.
lundi 21 mai 2012
Lançant ça pour passer le temps d'une soirée interminablement chiante, je m'attendais pas franchement à ce que ça change la donne. Et là, bonne surprise, je suis tombé sur un gros nanar bien gras et sirupeux. Mais attention, nanar, pas navet, et bon nanar de surcroît !
Bon, Jack Brooks Monster Slayer est un petit film sans prétention et peu aguicheur de premier abord, un truc direct to dvd passé presque inaperçu mais doté d'une carte incroyablement savoureuse à son jeu : L'excellent et éternel Robert Englund (l'acteur incarnant Freddy dans la saga du même nom ou The Nightmare on Elm Street)
C'est l'histoire d'un gamin qui a vu ses parents se faire bouffer par un monstre velu lors d'une partie de camping dans les bois. Depuis, une quinzaine d'année plus tard, il a oublié tout ça et est devenu un ado extrêmement turbulent et au self-control inexistant, éclatant de colère pour un rien et piquant des crises de rage, incapable de se canaliser, nous offrant quelques scènes presque (volontairement) hilarantes, comme lors de ses entretiens avec son (très patient) psy. Un soir, le prof de biologie/chimie de Jack, le professeur Crowley, incarné par un Robert Englund toujours aussi génial ici dans une auto-dérision des plus savoureuses, demande à Jack, bossant comme plombier à coté de ses cours, de venir déboucher son arrivée d'eau dans sa nouvelle bâtisse qu'il vient d'acheter, demeure au passé douteux gonflé de superstitions étranges. Les brefs et violents travaux de Jack sur la conduite d'eau auront pour seul résultat de libérer une entité vaporeuse prenant possession du professeur pendant la nuit et le forçant à déterrer un coeur mystérieux enfermé dans une caisse enterrée dans le jardin pour l'avaler... Dès lors, le prof revient avec un comportement de plus en plus bizarre, et terriblement affamé.
Un pur nanar oui. Pas prise de tête, avec quelques répliques marrantes et bourrés de scènes cocasses jusqu'au final à la fois délirant et défoulant. On pourra reprocher au film de concentrer ce que l'on a dans le titre que sur ses 30 dernières minutes, dans lesquels Jack canalise sa colère enfouie en tabassant du monstre pustuleux et tentaculaire, mais le reste est garni par une interprétation relativement drôle et cool des acteurs, principalement pour ceux qui (encore une fois) ont eu l'occasion d'apprécier (ou d'avoir complètement adoré) ce type mythique qu'est Englund.
Truc marrant (enfin moi j'ai trouvé ça marrant), au début j'me suis dit "merde, on dirait la musique du Seigneur des Anneaux !" et après le film j'suis allé voir le compositeur qui n'est autre que Ryan Shore, le neveu d'Howard Shore, le compositeur de la miraculeuse adaptation de Peter Jackson.
J'adore le cinéma de Spielberg, il a réalisé plusieurs de mes films favoris dont trois que je place tout en haut de la barre, mais je dois bien avouer que depuis la fin des années 90, il ne convainc plus. Depuis The Lost World et malgré une productivité extrêmement active, il est difficile de retrouver le Spielberg qui nous faisait rêver enfant.
En presque 15 ans, il n'y a réellement que Minority Report et La Guerre des Mondes que j'ai vraiment aimé, deux perles à l'arrière gout du génie que je regrette tant et, n'en démordant pas, j'attend toujours aujourd'hui son nouveau retour.
J'ai regardé Cheval de Guerre sans trop de conviction, le sujet ne m’intéressant à priori que peu.
Donc War Horse, c'est l'histoire d'une amitié entre un cheval et le gosse qui l'a élevé, une amitié qui va être déchiré par la guerre, les arrachant l'un à l'autre. Mais ce n'est pas que ça. Albert, le personnage principal n'est au final que peu présent dans le film qui laisse la part belle au seul vrai héros de l'histoire, Joey, le cheval. On le suit donc au fil d'un long voyage aux travers d'un paysage en guerre, entre plaines de désolation et îlot de douceur. Joey va faire des rencontres et se montrer un canasson des plus exceptionnels, courageux et valeureux, intelligent et fougueux, poussé par une hargne de vivre et une obstination inébranlable à l'image de son jeune maître. Une fable qui a pour héros cet être particulièrement magnifique.
Alors, pour commencer avec ce qui dérange direct dans ce film, et à mon sens son plus gros défaut, c'est que tout l'monde parle la même langue ! Allemands, anglais, français parlent la même langue. Surement un choix obligatoire à faire lorsqu'on se retrouve sur l'embranchement du réel drame de guerre et du beau film familiale voir conte de noël. Un choix qui semble qu'à peine assumé.
Pour le reste.. et c'est de loin ce qui importe, ce film est une claque visuelle et de mise en scène presque conventionnelle quand on voit le réalisateur, qui semble prononcer une nouvelle marque picturale depuis La Guerre des Mondes ou Munich. L'esthétique est tout bonnement magnifique, chaque plan se faisant un nouveau tableau, confinant au sublime sur les scènes finales. Bien sur, (n'ayant pas lu le livre, je n'ai aucune idée du niveau de respect de l'adaptation) c'est du Spielberg, pas forcément comparable à ses plus grands films non, mais du bon Spielberg, avec tous les défauts qu'on peut lui trouver, comme le tire-larmes parfois à l'excès et les qualités qu'on ne peut à aucun moment nier, tant sur la beauté de l'image que de la mise en scène.
Un film qui pourra en gaver beaucoup, et un film qui en fera chialer beaucoup d'autres. Il est long, parfois trop "hésitant" et jouant sur des facilités propres à Spielberg pour vous déshydrater par les yeux. Mais il est aussi superbe, magnifique, accompagné par une partition sublime d'un John Williams retrouvé et chopera violemment à la gorge les amateurs de chevaux à coup sur. Et les autres d'ailleurs. J'avais que peu d'admiration pour les chevaux, avant.
vendredi 20 avril 2012
Ghost Rider : l'esprit de vengeance
Autant vous le dire tout de suite : il est mieux que le premier. Cependant, le scénario est beaucoup plus vide, pour ainsi dire, il n'y en a pas vraiment. Mais alors...
Maybe you've heard of me...
Le scénario de ce Ghost Rider : Spirit of vengeance est très simple : Johnny Blaze sillonne le monde, tentant de maîtriser l'esprit démoniaque qui l'habite. Un jour, un moine alcoolique de nom de Monroe vient lui confier une mission : retrouver un enfant convoité par Satan, pour servir de nouvelle enveloppe corporelle. Au cours de son voyage, Johnny Blaze pourra espérer une rédemption et se débarrasser du Rider qui le hante...
Là où réside la force du film, c'est dans la qualité des effets visuels. Pour tout dire, le costume du Rider est parfait : la veste en cuir légèrement entamée par le feu, la chevelure flamboyante du crâne et la moto, certes pas du tout fidèle au comics, laisse échapper les soupirs vrombissant d'un enfer endormi dans la carlingue, donnent au personnage une classe folle. Et que dire des longues traînées de fumée noire qui ferait pâlir un mineur chilien ? Vraiment cet opus est une vraie réussite graphique, qui corrige violemment les erreurs du premier film, se dotant de scènes de poursuites rythmées, où l'on reconnaîtra la caméra hyperactive de Neveldine et Taylor, symbole des Hyper Tension.
"Genre : gros lance-flammes, énorme !"
Le film n'ira pas vraiment plus loin. On appréciera quelques passages animés, techniquement étonnants, autre trouvaille graphique qui permet d'entretenir l'oeil du spectateur, qui racontent quelques histoires : dès le début replaçant l'histoire avec une note d'humour, puis celle d'un ange maudit qui aurait toujours une lueur d'âme en lui (histoire proche de celle de Johnny Blaze). Tout ceci sera entrecoupé de quelques blagues potaches (la manière de pisser du Rider), de la grosse scène d'action du film, qui se passe dans une carrière, où le Rider, plus invincible que jamais se prendra une roquette dans la tronche et ira transformer un engin de chantier en Golem de lave dégoulinant, pour au final presque buter tout le monde, et d'un mini road-movie où Blaze pourra protéger et rigoler avec le petit garçon et sa maman. Si on espérait des papas d'Hyper Tension des moments trashs et grand-guignolesques, on sera déçu. Même si l'action prend pas mal le dessus, cela restera un film plus pour enfant...
Nicolas Unleashed
Et Nicolas Cage dans tout ça ? Bah justement, il est fidèle à lui-même, et se permet d'en faire des tonnes, entre tronches d'ahuri déphasé complètement imbibé, ou schizo incontrôlable, on a l'embarras du choix. Cette palette d'expressions sera mise à l'épreuve dans une scène d'interrogatoire, où Blaze s'apprête à laisser sortir le Rider, qui a une sacré carence en âmes ces derniers temps. Après avoir obtenu les informations nécessaires, Blaze se barre en moto, mal de crâne abominable et laisse exploser sa colère, sa folie, et ses tronches improbables. Avec une note de cartoon, bien sur, signé Neveldine et Taylor. Il en fait sans doute trop pour le personnage du comics, légèrement plus sobre et torturé. Mais la part libre laissée à l'interprétation de l'acteur et des réalisateurs, ignorants de l'oeuvre originelle, est une des raisons qui font de ce film une bouée de sauvetage à la franchise.
On se revoit en Enfer !
Cet opus aurait fait un très bon premier film pour la franchise. A mon avis, les réalisateurs auraient put se lâcher un peu plus par la suite. En tout cas, ils auront réussi à faire renaître le Rider et lui donner le peu de fierté qu'il méritait, et pour tout dire : une sacré gueule. Les vrais (vrais vrais je veux dire) fans du comics pourraient être déçus. Mais Neveldine et Taylor nous laissent avec ce Ghost Rider : Spirit of vengeance, un bel exercice de réalisation et un bon divertissement. Je vous donne donc rendez-vous dans 5 ou 7 ans, pour la sortie de Ghost Rider 3 : Hell driver rises, sous la houlette de Michel Gondry, pourquoi pas...
Pour finir, le site Fluctuat.net a rendu un petit hommage aux pétages de plombs de Nicolas Cage : Nicolas Cage en 4'33" de silence
jeudi 12 avril 2012
Rec 3 : Genesis
Cette semaine sortait Rec3 de Paco Plaza (sans Jaume Balaguero). Le film a généralement été critiqué, jugé comme très décevant. J'ai cependant été très chamboulé en sortant de la séance. Je m'explique.
A romantic comedy. With Zombies.
Rec est une série dont je suis extrêmement fan, au même titre que les Hostel. Là où de nombreuses personnes avaient craché sur Rec2, j'y avais accordé un qualité, pas égale, mais totalement respectable par rapport au premier épisode. Alors que Paranormal Activity s'enfonce dans une espèce d'histoire sans réellement de surprise, Rec s'amuse à titiller les sens des spectateurs en alternant les types de caméras, ce qui donne généralement un excellent rythme aux films. C'est le cas dans les 20 premières minutes de ce Rec3, où l'on alterne camera mini DV, camera cinéma HD, puis téléphone portable dégueulasse, jusqu'à ce que Koldo (le jeune marié de l'histoire) brise dans un excès de colère et d'indignation, la caméra cinéma d'Atun, cinéaste de filmax venu immortalisé le plus beau jour de leur vie. Ensuite peut commencer Rec3, avec pour la première fois l'apparition d'un titre officielle sur un écran noir, accompagné d'une musique angoissante. Un vrai coup de génie.
"Eteins cette foutue caméra"
Il semble alors que les réalisateurs ont voulu s'affranchir de ça avec ce troisième opus ; de leur marque de fabrique visuelle, en se réappropriant un autre moteur de leur saga, qui est l'humour, ainsi que l'exagération qui créée l'inattendu. Rec2 nous avait embarqué dans un délire d'exorcisme que peu ont apprécié. Dans Rec3, on revient à un film de zombies plus classique, où ils marchent la plupart du temps, et on fait combattre Koldo en armure de chevalier, et Clara la mariée ensanglantée avec une tronçonneuse. On pense directement à des références sorties des 80's comme les Evil Dead de Sam Raimi, ou aux héroïnes de SF couillues comme Ellen Ripley ou Sarah Connor ; la femme guerrière, fantasme éternel du geek, dans lequel Leticia Dolera (trop belle) excelle. Tout ce joyeux bordel saupoudré d'un super prêtre qui use et abuse des versets de la bible pour friter les zombies, ainsi que de John l'éponge, Bob l'éponge de supermarché qui anime toute sorte d'évènements, qui doit son patronyme à cause de problèmes de copyright.
C'est donc dans cette direction que Paco Plaza a choisi d'aller. Le film tend à nous raconter une histoire passionnée, de véritable amour, une tragédie pour ainsi dire (on se doute assez vite de l'issue du Schmilblick) dont les 15 dernières minutes tiennent quand même relativement en haleine. Le film n'apportera pas vraiment de réponses... autant dire rien de plus à la saga. Au début du film, l'oncle rigolo de la famille, vétérinaire, explique qu'il s'est fait mordre par un chien très enragé, d'où sa vilaine blessure et l'infection qui s'en suivra... ensuite on continuera dans le délire religieux, avec une histoire d'anges arrivés sur Terre pour l'apocalypse (haha Rec4), ce qui reste, au final, toujours assez flou.
Je le recommande cependant aux fans de Rec et du genre, car il reste un bel hommage au film d'horreur. Malgré quelques retenues et maladresses, Rec3 reste une suite ambitieuse qui surprend par son originalité dans la saga.
Es mi dia. ES MI DIA !!!