jeudi 30 septembre 2010

Des Hommes et des dieux


Il existe comme ça, des films très sobres, simples, sans détail inutile, qui vous touche et vous laissent simplement spectateur sans savoir trop quoi en dire, mais où vous êtes prit à parti pendant 2 heures, étant relié à ce qui se passe. Voilà Des Hommes et des dieux. Beaucoup de lenteurs, assumées et voulues je pense, mais qui peuvent lasser. Simplement c'est le prix à payer quand on va voir ce film. Xavier Beauvois nous montre un groupe d'hommes, avec leurs idées, leur vie (ensemble et individuelle), reclus dans leur monastère en Algérie, où ils vivent au rythme des récoltes de leur potager et de l'aide qu'ils peuvent fournir au village voisin. La base de l'humanité. Leurs vies se retrouvent alors mise en péril lorsque arrive un groupe de terroristes dans la région; souhaitant se passer de la protection de l'armée, les moines vivent au jour le jour avec la crainte d'une attaque sur leur domaine. Certains d'entre eux étant d'ailleurs prêts à partir du pays. Mais la fraternité est là et c'est l'idée forte que défend le film (du moins pour moi); on doute, on a peur, mais on regarde ses camarades et on reste soudé, plus fort avec nos croyances, quoi qu'elles valent. Allez voir Des Hommes et des dieux, et ressourcez-vous!

Le super-héros (pas trop connu) du mois : Miss Hulk


Pour ce super-héros du mois, je voulais rendre hommage à la gente féminine, assez représentée dans les comics, certes souvent en second plan, mais conservant tout de même une place de choix auprès de tous ces mâles en collants, leur donnant parfois un peu de file à retordre. De plus, je n'ai pas choisi n'importe qui, Miss Hulk, personnage que je ne connais que depuis un petit moment, ignorant même qu'il eut été un jour pensé à un concept de copié-collé (un peu plus sexy) du géant vert.

L'avocate Jennifer Walters est la cousine de Bruce Banner, le scientifique irradié de rayons gamma se transformant en Hulk. Dans sa ville natale de Los Angeles, elle fut un jour blessée par balle, lors d'un règlement de compte perpétré par le caïd Nicholas Trask. Bruce, de passage en ville, lui donna son sang car il était compatible. Affectée par la transfusion, Jennifer devint Miss Hulk, sorte de version féminine de Hulk. Mais elle retrouva vite un équilibre mental et toute son intelligence.

Elle entama une carrière solo de super-héroïne, puis rejoignit les Vengeurs sur demande de la Guêpe, avant de brièvement remplacer La Chose chez les 4 Fantastiques. Elle rencontra Wyatt Wingfoot, un sportif sans pouvoir mais au physique impressionnant, et eut une liaison avec lui.

Lors d'une opération de sauvetage sur l'héliporteur du SHIELD, elle fut irradiée et se retrouva coincée sous sa forme de géante verte. Cela ne la gêna pas car elle préférait cette forme. Ce blocage se révéla par la suite être avant tout psychologique. Elle fit partie du groupe de super-héros à disparaître en s'opposant à Onslaught. Elle eut une aventure avec Luke Cage, ainsi que le Fléau, dont elle fut l'avocate, Elle travaille actuellement au cabinet de Goodman, Lieber, Kurtzberg & Holliway, qui a été temporairement détruit suite à l'attaque d'une de ses pires ennemies, Titania.


Au cours du crossover Civil War, elle fut l'avocate du jeune Speedball. Quand elle tourna sa veste et voulut rejoindre la résistance organisée par Captain America, Reed Richards, Doc Samson et Tony Stark décidèrent de supprimer ses pouvoirs. Elle les récupéra peu après.

Ultérieurement, Jennifer fut rayée du barreau et licenciée du cabinet pour s'en être pris physiquement à un client et avoir divulgué des informations couvertes par le secret professionnel, après que celui-ci lui eut fait croire volontairement qu'il avait assassiné une cinquantaine d'enfants dans d'atroces conditions. Il s'agissait bien entendu d'un coup monté pour la pousser dans ses derniers retranchements et provoquer son renvoi.

Elle parcourt depuis les routes des États-Unis en compagnie de Jazinda, une femelle skrull avec qui elle exerce la profession de chasseuse de primes et a eu une brève aventure (d'une nuit) avec Hercule à la suite d'un combat pour lequel ils ont dû faire équipe. Elle a par la suite mis sur pied une équipe de Super-héroïnes, les "Lady Liberators", composée de Sue Storm, Walkyrie, Thundra, Jazinda et elle-même dans le but de renverser une dictature tyrannique fictive, leghost.

Miss Hulk fait partie de ces personnages très récurrents dans les Spin-Off, comme beaucoup d'autres d'ailleurs. J'apprécie aussi l'idée de la femme musclée et forte mais qui réussi à être sexy quand même. D'ailleurs, ce genre de personnage n'est-il pas fait pour faire fantasmer les geeks? En tout cas, ce que je vois en cette super-héroïne est une sorte de pied-de-nez à tous ces tas de testostérone ambulants, néanmoins assez risible et à prendre au 45ème degré.

mercredi 29 septembre 2010

Notre jour viendra de Romain Gavras


Les amateurs de Buzz et de musique auront sûrement déjà entendu parlé du larron puisqu'il est le réalisateur des clips Stress de Justice et Born Free de M.I.A., clips controversés s'il en est, à cause de leur mise en scène assez cru d'une violence plus ou moins fantasque. Pour les autres, Romain Gavras est le co-fondateur avec Kim Chapiron de Kourtrajmé, et fils de l'autre Gavras (Costa-Gavras). Et donc Notre jour viendra est son premier long-métrage après une longue carrière de réalisateur de courts-métrages et de clips vidéos. Alors la question qui se pose est passage réussi ou non?
Avant même de voir le film, la première chose qu'on peut se demander est est-ce que Gavras ne fais pas là un film prétexte.
Traité la question du rejet et de la différence, c'est du vu, revu et digéré, même si c'est sous l'angle des roux. OK! c'est original. OK! c'est du jamais vu. Ok! les roux sont persécutés (et ça c'est une réalité). Mais un parti pris comme celui là il y a mieux à faire qu'un vieux film sur la tolérance et le respect niahniahniah, non?
Et ben figurez vous que c'est ce qu'a fait Romain Gavras. Ce saisissant du prétexte de la différence, il nous livre le récit d'une descente aux enfers de deux roux. Ou comment deux hommes fatigués de ce rejet et de cette discrimination millénaire, ce lance dans un road-trip infernal vers une Irlande idéalisée.
Tout le récit se présente comme un énorme bad trip nihiliste, ou les scènes s'enchaine en s'enfonçant de plus en plus dans la folie.
Servi par un visuel fort (Olivier Barthelemy à l'arrière du pick-up brandissant les feux de Bengale, ) et deux acteurs transcendés par leur noirceur. Laissant le spectateur tantôt perplexe devant des images mystérieuses à la limite du symbole ou de l'onirisme (la petite rouquine qui danse le ballet), tantôt mal à l'aise devant des passages d'une violence rare et toujours démesurée (tirs d'arbalète à tout va, Vincent Cassel au jacuzzi, immolation de jeunes britanniques). Gavras à donc choisi de poursuivre son exploration du thème de la violence exacerbé, qu'il avait entreprit avec ces court-métrages. Un changement d'univers pourrait être intéressant dans un prochain film.
Pour revenir à la question du début d'article; passage réussi du court au long?...Oui, sans aucuns doutes

dimanche 26 septembre 2010

Trouvailles



Trois comics Conan, abandonnés dans un école, à la mercie d'enfants pas propres. Je me suis empressé de les receuillir.
Deux numéros de Conan le Barbare, le numéro 36 et le numéro 38, publiés en 1992.
et un hors série Conan publié en 1994; tous les trois distribué en France par SEMIC à l'époque (maintenant c'est panini comics qui distribue en France). Trois bijoux, trois trésors.

samedi 25 septembre 2010

Nouvelle rubrique

Bonjour les amis.
Aujourd'hui samedi jours des sorties shoppings, promettant une cohue monstre dans vos centres villes, je me propose de vous aider en ciblant des boutiques qui sauront satisfaire vos envies et vos passions. Parce que oui nous aussi, mine de rien, on a souvent de gros achats à faire. Les geeks consomment, et consomment souvent beaucoup. Car mine de rien, les figurines et les goodies ne se téléchargent pas. Et de toutes façons le téléchargement illégale, c'est mal!
Finis les heures passer dans les ruelles encombrées avec votre maman (ou votre copine si vous avez de la chances) à chercher une devanture digne d'intérêt, Geekiez vous livre les meilleurs boutiques sur un plateau.

La rubrique se trouve sur le côté droit de la page, avec les blog, sites etc... ►►►►►►
J'ai appelé ça "shopping geek", c'est un peu basique, mais j'ai pas mieux; des idées?

vendredi 24 septembre 2010

Petit lexique Internet à l'intention de ses usagers.


Bonsoir chers amis usagers d'Internet (et les autres). Vous vous sentez perdus lorsque vous parcourez vos sites, blogs et forum préférés et q'un hurluberlu poste un joyeux "GG OP" ou encore "pwned nOOb" ("qu'est-ce qui raconte le dyslexique?"). Ne paniquez plus. Voici pour vous un petit lexi
que non-exhaustif des expressions phares de la toile.


1337:
leet, Anglicisme signifiant élite.

4chan.org : Dieu Tout-Puissant.

ASL : Age/Sex/Location, demande que l'on retrouve souvent sur les sites de chat en temps réelle, enjoignant à communiquer à son interlocuteur, son âge, son sexe et sa localisation géographique.

ASLP : Age/Sex/Location/Picture, idem plus une image.

blog : Weblog, petit journal internet sympa.

bump : bosse, sur un forum, signifie que quelqu'un vient de se faire taper.

Copypasta : Copy/Paste, copié/collé.

derp : voir herp.

EPIC : Dans des proportions énorme. Se dit pour le fail ou le win.

fail : perdu!

fap : pratique sexuelle solitaire.

FAQ : Frequently Asked Questions, Questions souvent posées. Sur un site internet, rubrique permettant à ses usagers de mieux comprendre le fonctionnement du-dit site. Plus communément appelé "la rubrique des boulets".

FOAD : Fuck Off And Die, Tires Toi Et Meurs (pas vraiment poli).

FTW : For The Win, Pour La Gagne. Incitation à donner le meilleur.

GG: Good Game, Bon Jeu. Lors de la sorti d'un bon mot, ou lors d'une belle phase de jeu.

grammar-nazi : usager pointilleux concernant l'orthographe et la grammaire.

GTFO: Get The Fuck Out: Allez-vous en (pas DU TOUT poli).

herp : voir derp.

IRL: In Real Life, Dans La Vie Réelle. Pas sur Internet quoi!

JFGI : Just Fucking Google It, Injonction visant à inciter l'interlocuteur à utiliser un moteur de recherche plutôt que de casser les pieds des autres utilisateurs avec ses questions de merde (toujours pas poli).

K ou KK : OK.

lag : Latence, Internet chiant. Ralentissement de la connection Internet, dû soit à un problème de serveur ou a un problème de connection entre le client et le serveur. Très énervant lorsque l'on joue en ligne. "Putain ça lag là!!!"

Leet, l33t : Orginalement "elite", adjectif pour un type balèze et qui se la pète.

LMAO : Laughing my ass off, Rire à s'en taper le cul par terre.

LOL : Laughing out Loud ou Laugh out Loud, Rire Fort Dehors.

lolcat: Chat qui fait rire fort dehors, mouvement Internet consistant à faire des images rigolotes avec des photos de chats.




















loldog: Chien qui fait rire fort dehors, idem avec des chiens.
















lulz: corruption du terme LOL.

Lurker: Anglicisme, personne fréquentant un forum sans participer à la discussion.

MMORPG, MMO : Massive Multi-player Online Role Playing Game, jeu de rôle en ligne massivement multijoueurs. Petit jeu sympa et pas cher sur Internet.

moar ! : more, mauvais anglais. Cri de désespoir du /b/tard qui en veut plus.

newbie, newb, nOOb ou newfag (sur 4chan) : Anglicisme, utilisateur inexpérimenté d'un système ou d'un jeu, ou personne chiante.

NSFW : Not Safe For Work, Pas Sain Sur Le Lieu De Travail, Avertissement sur un contenu pouvant heurter l’environnement professionnel de l'utilisateur.

ORLY? : Oh realy? , Ah Vraiment? Souvent accompagner d'une petite image rigolote.




















OMG, OMFG : Oh My God, Oh My Fucking God, Oh Mon Dieu.

OP: Original Poster, utilisateur ayant poster le premier message à l'origine de la discussion.

owned: désigne l'état d'une personne qui se retrouve dans une situation d'échec, de défaite ou de soumission.

POV : Point Of View, Point De Vue, aussi bien dans une conversation que dans certaines vidéos controversées.

pwned: mauvaise prononciation volontaire de owned

ROFL : Rolling On The Floor Laughing, Se Roule Sur Le Sol De Rire.

roxx : to rock, être balèze. "je roxx aisément du bulbe".

STFU : Shut The Fuck Up, Tais toi s'il te plait (VRAIMENT pas poli).

suxx : to suck, inverse de roxx

THX/THNX/TNX/TX : Thanks, merci.

TITS OR GTFO! : Appel au secours du /b/tard qui en veut à votre poitrine à tous prix. Voir rule 30.

TL;DR : Too long; didn't read, trop long; j'ai pas lu. Parce que les utilisateurs d'internet son quand même des grosses feignasses et que dès qu'un message/article/commentaire dépasse deux lignes, hé ben ça fait chier de le lire en entier, alors que quelqu'un c'est cassé le dèrche à l'écrire...ou à le copié/collé.

triforce : les n00b ne peuvent pas la faire.

troll : créature fantastique, quelqu'un qui poste des commentaires abusés juste pour emmerder les autres utilisateurs!

UTFSE : Use The Fucking Search Engine : Idem que JFGI.

win : gagné!

WTF : What The Fuck, Qu'est ce que la sodomie.

/b/: ça on a pas le droit d'en parler!





mardi 21 septembre 2010




Dolph Lundgren

J'entreprend de créer aujourd'hui une nouvelle rubrique, à savoir "Acteurs déchus". Parcequ’il y'a des acteurs qui nous ont marqué, qui ont eu leur instant de gloire puis sont passés et ont disparu, ou presque. Et parcequ’on ne les oublie pas.

J’inaugure donc cette rubrique avec mon coup de coeur depuis quelques mois déjà. Ce coup de coeur est d'ailleurs l'objet premier de la création de ce "Acteurs déchus".
Ce coup de coeur c'est Dolph Lundgren (Né Hans Lundgren).
Autant le dire tout de suite, je n'ai pas vu énormément de film de l'acteur, mais juste assez pour pouvoir me permettre de dire qu'il excellait dans les année 80-90 dans des rôles minables de série-B ou de Rambolike pourris. On le trouve à l'affiche des maîtres de l'univers (adaptation de Musclor au cinéma), Dans les griffes du dragon rouge avec Brandon Lee (quand même!), Punisher, Scorpion rouge ou encore Dark Angel (I Come In Peace) dont vous trouverez une réplique dans les "citations cultes". Dark Angel m'avait quand même marqué étant gosse, en voyant des extraterrestres de 2m50 aux yeux blancs se balancer des CD à la gueule (!!!). N'oublions pas le role d'ancien sergent aux coté de VanDamme dans Universal Soldier, un rôle qui marquait les prémices d'un futur personnage dans lequel il allait exceller à l'avenir et dont je vais parler.

C'est comme si il n'avait jamais trouvé la chance de montrer son talent, ou du moins de l'exploiter à nouveau. A nouveau oui. Parceque l'acteur, champion d'Europe de Karate Kyokushinkai, est rentré réellement dans le cinéma en 1985 dans le role qui donna à Lundgren son image, à tel point qu'il est l'image type de l'acteur qu'on appelle pas par son vrai patronyme mais par le nom de son personnage, à tel point que son image fictive est devenue plus importante et réelle que l'acteur vivant. J'ai nommé, Ivan Drago.
Grace à Sylvester Stallone qui lui offre sa chance dans Rocky IV pour incarner l'indestructible boxeur Némésis russe Ivan Drago, Dolph Lundgren explose littéralement à l'écran, devenant à lui tout seul l'icone "du mal" de la série Rocky, L'icone Badguy, symbole de froideur et de mort. Et ces deux mots, Dolph les traduit à merveille. Il est la destruction en personne, l'annihilation incarnée. Froid, sans pitié, sans sentiment, sans émotion. C'est une machine de guerre, un engin de mort contenu par son gouvernement et lâché comme un chien enragé, ravageant tout sur son passage.
Contenu. Emprisonné. Une bête enchaînée. On doute dans le film du libre arbitre de Drago, de sa propre capacité à penser. Et ça, les acquéreurs des éditions récentes VHS puis DVD ne peuvent que s'en douter de par l'attitude du monstre russe, mais il y'a un peu d'humain en Drago. Dans la première édition de la VHS qui se vendait encore au début des années 90, on a le droit à un sous titre quand au milieu du combat contre Rocky, Drago attrape son manageur par le cou et le soulève du sol après que ce dernier l'ai frappé en lui criant "Gagne!" (en russe). A ce moment Drago tenant fermement l'homme à bout de bras crache des mots en russe, dont la traduction n'est présente que dans ces premières éditions de la VHS (que j'ai) : "Je ne me bat pas pour vous, je ne me bat pas pour mon gouvernement, je me bat pour la victoire, je me bat POUR MOI".
Drago s'exprime, Drago pense (donc Drago est ;) ).
Parce que ce role, Dolph Lundgren ne fait pas que l'appliquer, il le vit réellement, son regard, ses dodelinements de la tête, son air faussement perdu et intimidé dissimulant une puissance colossale... ("ce que son poing rencontre est détruit")... et cette froideur... cette froideur sans fond vide comme la mort est si bien interprété par l'acteur qu'on a beaucoup de mal à le voir avec le sourire dans des photos de prod' ou autre... Dolph Lundgren aura décidément bien du mal à se faire une place et à exister écrasé qu'il est sous Ivan Drago.
On y croit, on le craint, il est invincible, c'est une montagne imperturbable et indestructible. Et c'est cette perfection dans le rôle qui fait qu'on hait Drago, on le craint terriblement, tout derrière un écran qu'il soit, mais on le hait, un plaisir dissimulé et insinué d'étrange fascination de la mort que nous offre ici Dolph par sa prestation.
Ce mur, cette façade sans voix qu'est Drago et derrière laquelle se terre l'inconnaissable, l'insondable, l'inconnu, encore une symbolique forte de la mort incarnée par le suédois Dolph.
Et c'est tout ce jeu qui ne rend que plus jouissif le combat final quand Rocky commence juste à lui démonter la gueule. ("Il est touché!! Le russe est touché!! Et méchamment même!! C'est au tour de Rocky Balboa de revenir sur Drago!!").
Un hommage à un acteur sur un seul film? Et oui, c'est le cas, parceque ce rôle est réellement interpréter divinement par un acteur à ses début qui semble expier tout son coté sombre dans le film en devenant l'espace de 1h30 la dévastation en personne. La grande Faucheuse avec des gants de boxe.
En un seul film? Pas tout à fait.
En fait, Ivan Dra... Euh, Dolph Lundgren pardon, après avoir enchaîne les rôles sans importance a, que très récemment eu le droit à une seconde chance. Et encore une fois, c'est Stallone qui lui offrit. (Merci Sly).
Je veux parler de Expendables unité spéciale.
Ce film dont je fait une critique en deux temps sur ce meme blog semble au premier abord, et c'est en fait réellement le cas, particulièrement dédié au duo Stallone-Statham, laissant hélas de coté le reste du casting pourtant tellement alléchant... Mais 1h50 c'est court pour développer 8 personnages... (Jet Li... snif..).
Alors? Stallone-Statham? Moi je dis non. Il n'y'en a qu'un qui retient réellement l'attention, qui marque réellement de par sa prestation, qui ressort du lot par son développement psychologique. Ce type, c'est Gunnar Jensen, interprété bien-sur par Dolph Lundgren. Il excel cette fois ci dans un rôle de type psychotique timbré incontrôlable et imprévisible aux petits yeux pétillants de cruauté. Gunnar devient le seul personnage réellement profond du film, loin de l'idylle de Statham ou du coté protecteur vengeur de Stallone, Dolph est un fou, on ne peut le maitriser, il devient un danger, imprévisible et inquiétant.. On retrouve le personnage qu'il jouait dans Universal Soldier, en plus poussé et plus convaincant. Tordu et torturé, Gunnar Jensen est un fou dangereux... mais pas que.. (voir fin..).

Voilà pour mon coup de coeur de ces derniers mois, un acteur qui m'avait marqué à vie en un seul rôle et qui peutetre tient en main actuellement sa renaissance.

"Drago, c'est un regard sur le futur."

lundi 20 septembre 2010

La réplique de la semaine.



AVATAR

Jake Sully, alias Toruk Makto :


"Ceux qui viennent du ciel nous ont envoyé un message. Ils disent qu'ils peuvent prendre tout ce qu'ils convoitent, et que personne ne peut les en empêcher. Nous leur renverrons un message. Chevauchez aussi vite que le vent peut vous porter! Vous direz aux autres clans de nous rejoindre. Vous leur direz que Toruk Makto compte sur eux! Volez, maintenant, avec moi ! Mes frères! Mes sœurs! Et nous montrerons à ceux qui viennent du ciel qu'ils ne peuvent pas prendre tout ce qu'ils convoitent, et que ce monde est notre terre à nous!"

lundi 13 septembre 2010



THE EXPENDABLES

Bon, ok, je vais faire le type qui change d'avis du jour au lendemain, le type auquel on ne peut se fier.
Voilà, j'ai revu Expendables, et j'aurais quelques bémols à rajouter à ma critique explosive d'enthousiasme que j'avais faite le jour de sa sortie en salle.
Pour ma défense, je dois préciser qu'un film proposant un tel casting avec des tels acteurs réunis s'était forcément bâtit dans mon esprit comme le film dont j'aurais pu rêver depuis mon enfance.
Et il était évident que je n'était pas très objectif ni très pointilleux sur le dit film lors du premier visionnage il y'a de ça presque un mois.
Force est de constater que le film se construit très linéairement et a une base assez simpliste. En fait, on assiste à un "Action, humour, action, humour, pseudo-sentiments, action, humour, action, pseudo-spiritualité, action, humour"...
Alors la première fois, c'est l'éclate, le film remplit son cahier des charge et on se marre bien, on se défoule bien, et on est content.
Mais ce casting de reve ne serait il pas trop? En fait on a le droit à une mise en avant Stallone-Statham, mais les autres passent un peu vite et ne sont que peu développés. Seul Lundgren s'en tire avec un jeu exceptionnel en badguy psychotique super bien interprété (respect Ivan Drago!).
Mais le truc c'est qu'en sortant de la salle, on ne peut s’empêcher de remater des bon vieux classiques genre Last Action Hero, Tango & Cash ou Die Hard 3... Et la on se dit que si, une partie du bon vieux film d'action à l'ancienne est réellement morte, aussi louable que soit l'entreprise de Stallone.
Des choix hésitant (combat filmés entre rapproché (ultra rapproché) et large, ce qui fait qu'au final, on ne voit ni comprend rien..) et des personnages à la psychologie trop peu poussée ou exploitée de par leur nombre... (Jet Li... sniif).
Alors qu'un Tango & Cash se mange sans faim en alliant avec brio un Kurt Russell débordant de talent et un Stallone acceptant de partager la part du lion, alors qu'un True Lies détend toujours autant et défoule à merveille, je doute que ce Expendables à la structure narrative faible et au filmage troublé tienne sur la longueur ou reste gravé dans la légende pour autre chose que son casting exceptionnel.
Je répète qu'on passe pourtant un moment excellent, et que ce film, quoi qu'on en pense aura au moins eu le mérite d'exister et de les réunir (presque) tous!!

jeudi 9 septembre 2010

Réplique

Claire, en plus de son pouvoir de régénération, se rend compte qu'elle devient insensible à la douleur. Elle décide donc de se soumettre à une nouvelle expérience, mais Peter arrive à temps pour la sauver...

Claire Bennet : "Mais qu'est-ce que tu fais?"
Peter Petrelli : "Toi qu'est-ce que tu fais?"
Claire Bennet : "Ça se voit non? J'essaie de me faire percuter par un train!"

Heroes, Saison 3, épisode 2

mercredi 8 septembre 2010

Halo: Reach



Surprise pour personne, cet automne sort Halo Reach, le quatrième volet et prequel de la série Halo.
Bon je suis pas un grand connoiseur de la série Halo mais je suis toujours bluffé par l'univers crée par Bungie et la diversité qu'ils ont su apporter à leurs jeux.
J'avais bien sûr suivi de près le projet avorté de film que devait diriger Neil Blomkamp (j'adore ce type). Et à chaque sorti je prends un peu de temps pour faire deux trois parties avec des copains.

J'ai été bluffé par le spot télé britannique (qui n'est pas que britannique, mais vu que je suis en Grande-Bretagne, c'est là que je l'ai découvert), tellement fin dans sa réalisation et super rythmé.

(là c'est la version longue, le spot télé est raccourci)


Alors moi qui n'ai pas de console je suis un peu emmerdé, mais j'imagine que j'aurais le plaisir d'y jouer chez des copains.

Un petit bonus ici.

lundi 6 septembre 2010




AVATAR

Bon, ça fait belle lurette qu'on aurait dut faire cette article sur un film qui est à la fois l'un des plus gros buzz et la plus grosse production de l'histoire du cinéma (seul Cléopâtre le dépasse au niveau budget, et ce en replaçant le taux monétaire dans son époque et son contexte).
En effet, comment faire un blog de geeks assumés s'axant principalement sur le cinéma en occultant le dernier boulet de canon de James Cameron, l'homme qui depuis Aliens le retour puis Terminator II le jugement dernier s'est mis en tête de sortir à chaque coup le film le plus cher et le plus spectaculaire de son temps, en repoussant à chaque fois les limites de l'abracadabrantesque.
Bon, normalement, on devait le faire à trois cet article, c'était un projet qui datait de la sortie du dit film, mais le manque d'organisation a fait que tout est tombé aux oubliettes.
Seulement voilà, le premier septembre, Avatar ressort au cinéma avec huit minutes de plus...
Bon, ok on voit tout de suite le truc. Huit minutes, c'est un peu du foutage de gueule, on comprend bien la motivation première, exploiter la poule aux oeufs d'or jusqu'au trognon.
Et bien... Pourquoi pas?!
Autant le dire franchement, de nous trois, je suis le plus enthousiaste quant à ce film. On peut même dire que je suis assez fan et que j'ai carrément pris mon pied les trois fois que je suis allé le voir au ciné. Non, je n'ai pas honte.
De nous trois, vous aurez un détracteur, un entre-deux, et moi, (assez super fan de Cameron en général mis à part l'erreur Titanic) complètement friand de ce film.
Bon, vous aurez toujours des tas de râleurs qui déploreront le coté fleur-bleue-Pocahontas. Et comment ne pas les comprendre? Effectivement, nous voila devant une histoire d'amour, un gentil héros apprenant à se faire aimé des indigènes tout bleus et trouvant l'amour de sa vie toute bleue aussi...
Ok. Ah y'a le trip écolo bien-sur. Il faut sauver les arbres, prendre soin de la nature. L’être humain par son besoin et son désire d’expansion a détruit l’âme contenu dans la nature, il a détruit sa mère et s'est dénaturé, il à perdu son âme et l'essence de sa vie...
La planète et ses arbres, ses plantes et sa faune constitue un réseau de connexions supérieur aux connexions du cerveau humain. La planète a une âme, elle pense et agit, elle prend des choix!!

Et ben moi j'aime bien l'idée!! Enfin c'est pas nouveau, mais c'est si bien illustré. Un message simple, trop simple pour la plupart certes, beaucoup dont l’Ego ne peut se satisfaire d'un "prend soin de la nature, vis en harmonie avec elle, elle te le rendra, et l'espèce perdurera".
Mais il y'a un autre message, ou une autre image encore plus simple peutetre, mais une image qui a le mérite, sans même qu'on la perçoive, d'impliquer une identification et de faire en sorte, qu'en plus des lunettes 3D (qui elles même nous isole dans une sorte de compartiment et font que l'on se retrouve seul face au film, chacun dans sa boite), que l'on soit réellement intégré dans le film, comme d'ailleurs le voudrait tout bon film de divertissement comme il se doit. On devient un NA'VI et c'est jouissif. Comment? Et bien par un processus simple.
On prend un héros dans la déchéance, un héros descendu plus bas que terre. Il se réveil de cryogénisation, il a perdu ses jambe, son frère et sa foi en l'humain... il ne croit plus en rien, n'a plus d'envie, baisse la tête et courbe l'échine. Il n'est plus rien.
Par obligation, il va entrer dans le corps d'un de ces avatar de Na'vi et essayer d'intégrer leur civilisation. On fait alors face à son parcours au sein de ce peuple, parcours chaotique certes mais épique. Et du statut d'humain ou il n'était plus rien à la fois socialement comme psychologiquement, il devient dans le corps de son avatar le nouveau héros du peuple Na'vi, le nouveau Toruk Makto, chevauchant "la dernière ombre". Le 6ème Toruk Makto, Jake Sully devient une légende. On assiste à une ascension au cours du film, l’ascension d'un homme qui n'est plus rien et qui vas devenir le sauveur d'un peuple.
Mais franchement, je vais vous dire. Le truc, c'est qu'on arrive dans la salle, on s'assoit, et on en prend plein les mirettes, une débauche de couleurs, des mouvement de caméras fluides et réglés au millimètre, de l'action avec un très grand A et de l'aventure, de l'exotisme...
On réfléchit pas, on jubile dans les moments clefs, emballés par la magnifique partition de James Horner.
Non, vraiment j'ai aimé.
Et j'irais le revoir ce mois ci. Un film à voir au ciné. Et à revoir.
Bref, je sens maintenant que mes deux acolytes vont se déchaîner pour me faire bouffer mes mots... ;)
Je jubile!!