dimanche 30 mai 2010

LA CITATION (DIALOGUE) DE L'ANNÉE


Bad Alien : "- AAAAH JE SUIS VENU EN PAIX!"

Caine : "- Et tu vas nous la foutre LA PAIX, maintenant, CONNARD."



Dark Angel (titre européen)
I Come in Peace (titre américain)
Caine : Dolph Lundgren
Bad Alien : Matthias Hues

P.S. : Regardez l'affiche, le slogan : Good cop. Bad alien. BIG TROUBLE.
(Ça fait rêver non??)

jeudi 27 mai 2010

The A-TEAM

Le 16 juin prochain sort en salle l'agence tout risque (the A-team) de Joe Carnahan.
Pour ceux qui, comme moi, ont une réelle passion pour la série crée par Franck Lupo et Stephen J. Cannell, ce film tant attendu est une des sorties importante de l'année.
On calmera ces ardeurs cependant en apprenant que Joe Carnahan a cherché à créer une histoire original qui s'éloignerait de la série. On garde les personnages et le pitch de départ et on fait quelque chose de neuf. Pourquoi pas... l'aventure mérite d'être tentée. On regrette peut-être déjà les blings-blings de Barracuda, absent des bandes-annonces en tout cas. Et le coté trop "beau gosse bad boy" de Bradley Cooper dans le rôle de Futé, comparé au personnage de la série.
En somme le film à l'air très attirant pour retrouver des personnages qui nous sont cher dans des aventures toutes neuves, mais pas pour retrouver l'ambiance de cette série mythique.


> lien vers la bande-annonce (VO)

> lien vers la bande-annonce (VF)

La réplique de la semaine


"Dis on t'as jamais appris à manger avec la bouche fermée toi ? C'est à toi que je cause hein ! J'ai l'impression d'être à coté d'un camion de poubelle qui travaille moi ici ! Connasse va ! C'est excessivement énèrvant d'entendre quelqu'un qui mange des chip pour celui qui n'en mange pas ! Compris ?! Education minimum !"


Claudy Facon dans Dikkenek

jeudi 20 mai 2010

Robin des bois de Ridley Scott


Bon alors… Hum… ça va être délicat.

Je suis un peu dans un peu le dilemme de comment faire la critique d’un film que j’ai apprécié mais auquel je trouve de grosses faiblesses.
Autant commencer par le début. En intro, on a de jolis cartons en écriture gothique sur parchemins numérisés, qui explique au spectateur, premièrement, que la vraie justice en temps d’oppression, vient du soulèvement des masses laborieuses et deuxièmement que les croisades de Richard Cœur de lion ont ruiné l’Angleterre et crée un climat d’oppression. Climat propice à l’insurrection et à la naissance d’un nouveau leader (CQFD). Bon jusque là ça va.
Ensuite on a une scène qui va introduire les bandits du bois de Sherwood ; en réalité une tribu de gamin sauvage avec des sacs en toile de jute sur la tronche et qui secouent des bâtons en l’air quand ils sont en colère ; un peu dans le genre Sa Majesté des mouches.
Ces lascars mal élevés, pillent les granges de Nottingham, enfonçant de plus en plus sa population dans la disette et la misère. Dans la même scène on fait la connaissance de Lady Marianne Loxley ; belle-fille du lord local, Sir Walter Loxley ; dame de fer du village qui gère tout ce petit mode avec gentillesse mais qui sait faire preuve de fermeté au moment voulu. Elle tire à l’arc et manie l’épée aussi bien que je manie ce clavier, autant dire que la Marianne… Il faut pas la faire chier ! Le sheriff de Nottingham s’en rappelle.
Bref, la scène dure un minute, une minute et demi et qu’elle sert pas à grand chose. La bande de miards/brigands est anecdotique et le fait de voir Marianne décocher une flèche enflammé au pilleurs de granges en les insultants est plutôt troublant tellement le « fighting spirit » de Marianne est mal géré dans le reste du film. En plus la séquence commence sur un plan ridicule d’une belle lune numérique qui s’enchaine en panoramique vers le bas sur les bois de Sherwood, tellement cliché !
En gros le film va d’anecdotes en anecdotes : la rencontre entre robin et petit Jean, qui commence par une bagarre, la rencontre avec frère Tuc, le poivrot amoureux des abeilles, Pierre Labadite de Inglorious Basterds dans Robin des bois, le sheriff de Nottingham qui apparaît trois fois dans le film, la flèche de Robin qui vient placarder son propre avis de recherche, etc…
Notre Robin est un monolithe, à l’image de Russel Crowe (que j’adore, sincèrement), il est malin, habile au combat, leader, brave, altruiste et il ne bouge pas du film ! Il entame le film sur les chapeaux de roues et ira de succès en succès tout le long du film. Le personnage de Robin n’aura aucune évolution. Et quand on sait que le sous-titre du film parle de la naissance d’une légende, Robin manque de la remise en question et des doutes qui accompagnent la naissance d’un héros.
En plat de résistance on a le droit à toute la clique des clichés hollywoodiens : un méchant très méchant et manipulateur, un héros beaux et fort avec ses compagnons facétieux, la victoire du couple sur la mort, l’héroïne forte qui se sort toute seule des galères et le fameux plan du baiser, de profil où les amants hésitent une seconde avant de partager leur mononucléose.
Tout de même, je salue quelques bons coups : une intrigue politique bien mené et original (je saurais pas dire si elle est historique en revanche), les fameux compagnons facétieux le sont suffisamment pour nous faire éclater de rire (et c’est pas toujours le cas) et un prince Jean vraiment bon, surement le personnage le plus « psychologisé » du film et très bien interprété par Oscar Isaac.
En clair, le film raconte une histoire épique, avec une mise en scène épique. De ce point de vue là j’ai été très satisfait. Pour le reste on préférera rester à la maison ou aller voir autre chose.

PS : Les effets visuels numérique sont à vomir.

mercredi 12 mai 2010

Citation de la semaine (4)

Malgré la qualité du film, il y a quelques bonnes répliques. Dialogue entre Wolverine et Magneto. Scène dans la forêt.

M : "I know the smell of your adamantium from a mile away."
W : "I didn't come here to fight you."
M : "Smart boy."

Traduction : "Tu empestes l'Adamantium à 1 kilomètre à la ronde." -"Je suis pas là pour me battre contre toi." -"Il ne manquerait plus que ça."

X-Men l'affrontement final, 2006

"L'auteur a une cape" - une interview de Grégory Maklès

Sa renommé planétaire a fait le tour de la région Rhône-Alpes. Sa dernière tournée de dédicaces Corrézienne a déchaîné les foules. Le Tome 3 des Aventures de Stevostin (500 000 exemplaires à la nouveauté) vient de sortir aux éditions Carabas. Malgré cet emploi du temps sur chargé, Gregory Maklès a accepté de partager quelques mails avec Geekiez pour répondre à nos questions.

"Je fais de la bédé depuis plus ou moins toujours."

Geekiez : Tu nous fais un petit topo sur ton parcours BD.
Grégory Maklès : Je fais de la bédé depuis plus ou moins toujours, et professionnellement depuis 1999, d'abord comme scénariste (je faisais la grève du dessin à l'époque) puis comme "auteur" complet. Mes influences sont réparties équitablement entre la bédé humoristique franco belge (jeunesse et adulte, de Léonard à Fluide Glacial période Gotlib) et les graphic novels anglaises des années 90. Je me situe assez étrangement entre les deux.

Faire de la BD est une chose. Jouer à WoW en est une autre. Qu'est-ce qu'il t'es passé par la tête pour décider de rejoindre les deux?
Initialement, il s'agissait de faire la promotion du site d'un de mes albums (Ruppert) avec une idée que j'avais eue en prenant acte de la mode des bédéblogs autobiographiques : faire l'autobiographie de mon personnage, dont les aventures sont globalement plus intéressantes que les miennes. En outre, j'avais constaté qu'autour de moi, dès que des joueurs se retrouvaient, ils se passionnaient pour les anecdotes de jeux plutôt que sur leurs chats, vicissitudes professionnelles ou vie de couple (certain n'avaient rien de tout ça, ce qui les aidaient à s'en foutre, mais pas que).

Le tome 3 des aventures de Stevostin qui vient de sortir, fait la part belle au personnage de Kalahane. Pourquoi ce choix?
D'une part je n'avais pas le temps sur l'année 2009 de dessiner un tome intégralement. D'autres part mon cousin (qui faisait toutes mes couleurs jusque là), si, hors mon cousin en jeu c'est Kalahane. Enfin parce que c'est un personnage que j'aime au moins autant que Stevostin, et qui joue sur un registre humoristique différent. C'était donc idéal pour varier les plaisirs.

Pourquoi avoir développé un blog pour publier tes planches?
Honnêtement, la question serait plutôt pourquoi ne pas le faire, non ? :P

Les Aventures de Stevostin pourraient elles exister sans le blog? Juste en cartonné?
Je suppose : il y a d'autres bédés parodique de jeux vidéo qui s'en sortent très bien. Mais je pense qu'elles seraient alors plus "normées", moins folles, bref que ce ne serait pas vraiment Stevostin. Le blog a certainement permis de démontrer et populariser l'humour... si... particulier de la série.

Quel regard portes-tu sur tout ce mouvement du BD blog?
Il est clair que le mouvement n'est plus "ze niou hotte sing" tel qu'il l'était il y a deux ans. Editiorialement, on se rend compte que ce qui marche ce n'est pas tant le bédéblog (qui marche quand même un peu) que les bédés de filles pour filles. Je pense que la bédé sur le net va continuer de s'installer en douceur, mais que nous sommes à une étape où il faudrait commencer à agréger les blogs, non pas de façon automatisée mais via des lignes éditoriales. Il y a des centaines de bédéblogs, et probablement moins de dix susceptibles d'intéresser un lecteur lambda. Il faut que ceux qui n'ont pas la prime à l'ancienneté se regroupent par affinités s'ils veulent améliorer substantiellement leur visibilité... Sachant que la visibilité n'est pas une option si on aime vraiment ce moyen de diffusion, ce qui est mon cas.

La donne n'a-t-elle pas changé par rapport à la génération précédente qui ne pouvait pas utiliser internet comme moyen de diffusion?
Elle a changé de ce point de vue, mais avant ça elle a changé aussi d'un autre : il y a 20 ans vendre un album à 7000 ex était plutôt un échec, aujourd'hui c'est plutôt un succès. Ceci parce que le marché a beaucoup moins grossi que le nombre de parutions (pas loin d'une centaine de sorties par semaines...). Quelque part, le bédéblog amplifie le phénomène : même dans la gratuité, c'est très difficile de ne pas se perdre dans la masse. Ceci dit c'est toujours mieux qu'il y a cinq ans, avec déjà beaucoup de sorties et peu d'internet, une période où les albums arrivaient en librairie dans un anonymat désespérant. Une bédé ne bénéficie presque jamais de l'effort de communication habituels pour un film, un groupe ou un jeu... Internet améliore beaucoup ça, merci internet.

"Si tout le monde était geek, le monde irait sacrément mieux."

Il y a beaucoup de référence et de clin d'oeil dans tes albums: références cinéma, télé, BD, etc... Ce qui constitue en quelques sortes l'univers geek selon Geekiez. Quelle est ta relation à tout cet univers? Respectueuse, passionnée, sarcastique, indifférente... Quel approche de l'univers geek en somme ?
Je ne cherche pas spécialement à placer de la référence geek. En fait, je crois que c'est surtout le principe de faire des références qui est geek ! Par contre j'alterne consciemment entre références à de la culture générale (Tintin, Jean Pierre Raffarin) à des choses qui relèvent d'une culture plus spécifique (Platon, mer il et fou). Dans le second cas, je fais attention qu'il ne soit pas nécessaire de connaître la référence pour s'amuser. Même si pour certains lecteurs, le simple fait de sentir que quelque chose leur échappe est démotivant. Ah, comme disait Louis XVI quand on l'a conduit au billot : "on ne peut pas plaire à tout le monde".

Te considères tu toi même comme un geek?
Je n'en fait pas un étendard mais je suppose que oui, je correspond à la généralité que recouvre le terme. J'ajoute que j'aime bien la geek attitude. C'est une attitude de passionné, voire d'obsessionnel, qui valorise la culture mais aussi finalement bien plus chaleureuse et humaine que ce qu'on en dépeint. Si tout le monde était geek, le monde irait sacrément mieux, ça ne fait aucun doute pour moi (et les zombies n'auraient qu'à se pointer, ha !).

Le tiercé geek:

-tes trois films préférés?
Je fais la grève de cette question. Il y a trop de films, portant sur trop d'époques de ma vie. Je célèbre un peu les mêmes classiques que tout le monde du coté des films "populaires" (Sergio Leone, Lucas, Spielberg, Myazaki, Coppola, etc, la liste est immense). J'aime aussi des perles peu connues (L'Echelle de Jacob, Sexy Beast, La Bostella...). Je ne vais plus au cinéma depuis un moment (un peu blasé, un peu papa, pas bien riche et préférant passer une heure devant Dr House (pourtant pas une série que j'adore) que devant 95% des films en salle). Il faudra que ça suffise pour faire mon portrait cinématographique, là !

-tes trois super héros préférés?
-Lobo,
-Marshall Law,
-Plageman.
Oui, ce sont trois anti héros. Le seul super héros un peu supportable pour moi c'est Hulk, parce que c'est lui qui a raison. Faut tout péter.

-Ça va faire plaisir à l'Ours ça! Tes trois jeux-vidéos préférés et leurs plate- formes?
-Ultima Underworld (PC),
-Fallout 3 (PC),
-GTA IV (PC, what else ?).
Je précise que je joue depuis vingt ans tout rond et le CPC, Amiga, consoles, etc. et que non Fallout 1 et 2 ne sont pas les monuments indépassables que certains ont tendance à idéaliser. Quand je mets Fallout 3 dans cette liste, je le mets très consciemment au dessus d'au moins vingt RPG PC tous finis. C'est un jeu fabuleux, ses extensions un peu moins. Mais mazette quelle ambiance!

"Je joue moins de deux heures par jour."

Depuis quand joues tu à WoW.
Depuis la beta US.

Sur Quel serveur?
Beta US, donc, puis beta EU, puis Chogall.

C'est quand la dernière fois que Stevostin c'est fait rouler sur le groin? Racontes.
Ca fait deux bons mois que je me suis pas connecté parce que je n'ai pas la patience d'attendre même cinq minutes un BG, que je n'ai aucun stuff a espérer en héroïque (enfin si, du stuff PvE, mais dans mon optique seul le PvP mérite qu'on se fatigue) et que les arènes sont à la fois trop contraignantes (être à trois au même moment) et pas assez amusantes. Ceci dit je vais probablement m'y remettre ponctuellement, et plus si ça s'arrange à la sortie de Cataclysme.
Maintenant la dernière fois que je me suis fait rouler sur le groin... Hormis sûrement quelques BGs perdus, il y a eu cette session arène en team Voleur / Guerrier / Chasseur mal équipés pour le PvP à minuit un mardi. On est tombé que contre des teams Pala / DK / misc superstuff, bien organisées et anglaises. On a fait neuf défaites une victoire, contre une déco. On a bien ri, mais on a bien pleuré, aussi.

Comment est-ce que tu concilies la BD, Wow (deux activités gourmandes de temps) et le reste de ta vie quotidienne?
Je ne regarde pas la télé. Les français regardent en moyenne la télé trois heures et demi par jour (dont trente minutes devant la pub...), sachant qu'il y a des cons comme moi qui plombent cette moyenne. Je joue moins de deux heures par jour. Il faudrait plutôt demander aux gens qui regardent la télé comment ils concilient ça avec le reste de leur vie quotidienne ?

Et pour finir, un dernier mot?
mot.

Le tome 3 des Aventures de Stevostin: les Aventures de Kalahane, est paru aux éditions Carabas. On le trouve partout (en cherchant bien). Retrouvez le blog de Grégory, World of Maklès, dans nos favoris en haut à droite de la page.


Propos recueilli par Timothée 'Looping' Fleury.

PREDATOR



Les années 80 sont reconnues pour leur "richesse" en cinéma d'action gonflé à la testostérone. Parmi ces films, s'en détache un que j'affectionne tout particulièrement, Predator. Celui ci se différencie des longs métrages de ce type qui lui sont contemporain, et ce pour deux raisons. Premièrement, magistralement réalisé par le réalisateur qui allait, par la suite, devenir, avec la trilogie des Die Hard, dont il est le créateur, LE "monsieur film d'action" par excellence, Predator excelle déjà dans le fait qu'il s'assume complètement comme se trouvant dans cette mouvance de films à faire sauter une braguette, et pousse, de ce fait, les clichés du film d'action américain pur et dur par excellence dans leur extrêmes limites. Et ça fonctionne parfaitement! La machine bien huilé de McTiernan marche à merveille, pour peu qu'on accepte de pas se prendre la tête et de passer un bon moment.
D'abord, une petite explication de ce qui nous est donné au début :
A la tete d'un commando spécialisé dans les missions à risques, "une équipe de sauveteurs", le Major Dutch Schaeffer est envoyé au coeur de la jungle d'Amérique centrale afin de libéré trois otages, dont un ministre, séquestré dans un camps de guérilléros. En chemin, le groupe découvre des corps atrocement mutilé d'équipes de leurs semblables envoyés avant eux.
Avec ce début, si on a pas essayé de se renseigné sur le film, si on en a jamais entendu parlé (ce qui est extrêmement difficile aujourd'hui, je vous l'accorde), on pourrait s'attendre à un banale film d'action musclé comme on en trouve à la pelle dans ses année là, un nouveau "Rambo like" de plus...
Bien, allons désormais un peu plus loin dans l'intrigue. Après avoir dézingué, éradiqué, explosé la gueule des guérilleros, et totalement anéanti leur camps, voilà que notre groupe de commandos, sept plus une fille prise en otage, n'ayant fait qu'une bouché d'un groupe entier de militaires armés jusqu'aux dents , ce commando se retrouve face à un nouvel ennemi, inattendu, invisible, mystérieux et terrifiant... ("la forêt est venue et l'a emmené"). On comprend vite que nos huit protagonistes sont pris en chasse par une mystérieuse créature, venu d'ailleurs...

Nos "héros", tas de muscles, au courage sans limite, habitués à toute situation, se retrouvent pour la première fois être la proie. La situation habituelle s'inverse brusquement au cour du film, juste après l'attaque du camps.
La créature n'est que suggérée, une vision infrarouge, des son étranges, une forme se fondant dans le décors, telle un caméléon, des yeux qui apparaissent puis disparaissent, des plans sur ses mains... tout est extrêmement bien agencé pour faire monter l'angoisse, et la jubilation. Quel est cet être qui décime un à un les membres du commando? A quoi ressemble t'il, que veut il?
Et bien cette créature, le Predator, veut s'amuser un peu, il veut faire du sport, ressentir les plaisirs de la chasse, éprouver les sensations du prédateur qu'il est.
Ni un banal film de guerre et de commando, ni un banal film fantastique, Predator se hisse pour moi au niveau des Alien, un film qui mélange avec brio action musclé et angoisse du chasseur de l'ombre. Parceque ce film inaugure une nouvelle façon de voir le film de monstre fantastique : Pour la premiere fois est émise l'idée qu'un Alien puisse venir sur terre, dans un lieu hostile où reigne la tuerie, pour s'organiser un safari, une partie de chasse où l'homme devient la proie. Là encore, comme je l'ai dit, le tour de force est de nous faire croire tout au long de l'évolution du film que l'on va assister aux exploits d'un groupe de commandos d'élite surentrainé n'ayant peur de rien, jusqu'à ce que peu à peu, les prédateurs deviennent les proies.
Le film monte en angoisse et en puissance tout au long de son déroulement, jusqu'à l'affrontement final entre Schwarzy et le Predator, un face à face considéré encore pour beaucoup comme le plus violent des années 80.
Voilà, j'ai tout dis... alors juste...
Putain j'adore ce film, j'adore la monté en tension, le charisme de chacun des personnage extrêmement poussé et recherché... Blain qui chique, Mac et son rasoir, Hawkins et ses blagues pourries, Billy et son "6ème sens" ("dans ces arbres, je sens qu'il ya quelque chose" ; "je sais pas ce que c'est... mais c'est pas humain, on va tous y rester")... Et Dutch, (Schwarzenegger) juste excellent dans son rôle... Et surtout la star du film, le Predator, une créature que j'affectionne particulièrement, au design vraiment bien poussé, sorte de samourai dreadlocks... J'ai vu ce film à huit ans, et il m'est resté gravé dans la tete, définitivement, un film qui m'a fait ressentir peur, jubilation, excitation, frissons... Que dire de plus? Ce film est un mythe, c'est simple.
En prime, un de mes dessins. ;)

jeudi 6 mai 2010

La réplique de la semaine

Normalement la réplique de la semaine c'est le mercredi. mais on a eu des problèmes de connexion hier...



"Jig's up pal. I guess you haven't heard. I'm the sheriff around these parts."

Spiderman dans Spiderman 3

mardi 4 mai 2010

Brooklyn's Finest



Ce mercredi sort en salle L'élite de Brooklyn de Antoine Fuqua. On retrouve dans la distribution Richard Geere, Don Cheadle, Wesley Snipes et Ethan Hawke qu'il avait déjà dirigé auparavant dans Training Day.
Dans ce film, trois filcs gravitent les uns autour des autres sans jamais se rencontrer. Eddie est à une semaine de la retraite. Déprimé et désabusé, il trouve son réconfort dans l'alcool et la prostitution. Sal n'arrive pas à faire vivre sa famille alors qu'elle va bientôt s'agrandir. Et Tango est infiltré dans un gang depuis des années. Cela lui a valu de la prison et une demande de divorce. Il voudrait revenir en arrière.
Le pitch somme toute classique d'un polar New Yorkais, prend toute sa valeur, de un quand on voit la bande annonce du film, et de deux quand on se rappelle que Antoine Fuqua est le réalisateur de Training day, film sur la police de Los Angeles, qui à valu un oscar à Denzel Washington. C'est surtout ce film qui est resté dans les mémoires, mais depuis 2001, Antoine à réalisé 3 long métrages, Les larmes du soleil, Le roi Arthur et Shooter tireur d'élite. Je vous l'accorde, on ne retiendra pas forcément ces trois derniers films, Trainig day restant une référence quand on pense à ce réalisateur. Mais Il y a pas à tortiller, Fuqua (pas les dragées) sait y faire avec l'action. Et d'autant plus quand il s'agit de l'univers de la police.
Tension, calcul, désespoir, trahison, la palette des sentiments présent chez les personnages m'a l'air très intéressante; d'autant plus que les acteurs semblent très juste (en VO attention). Personnellement je penche pour une mention spéciale à Ethan Hawke. Si avec ça la réalision et l'écriture tiennent la route, on peut s'attendre à un très bon film et un retour au source pour Antoine Fuqua.

-> vers la bande annonce en VO

-> vers la bande annonce en VF

dimanche 2 mai 2010

After kicked asses, le beau temps

Bon alors… comment vous dire… en sortant de la séance, une seule chose me torturait l’esprit : comment écrire sur ce film dont l’unique réaction que j’eue à la fin fut « Waouh »? Et sans rire, j’ai vraiment reçu une grosse tarte (ma pute Timothée pourra en attester).
Un film super bien équilibré où tout se suffit: il y a assez d’action, d’humour, d’émotions même… Sans être parfait, il est très bien réalisé. On oublie vraiment le monde des super-héros en collant, kick-ass se retrouve confronté au vrai, vrai monde, encore plus réel que les deux derniers Batman et que Watchmen Ces deux personnages (on ajoute Red-Mist) deviennent des super-héros vraiment en freestyle et sans aucune notion du danger, ce qui donne le prétexte au film (le héros sans pouvoir et tout le reste, « tiens pourquoi pas devenir un super-héros? » (enfin, c‘est plus compliqué en ce qui concerne Red-Mist…)).
La première altercation entre Kick-Ass et des malfaiteurs montre d’ailleurs la voie au ton général du film : le botteur de culs va s’en prendre plein la figure tout le long du film, prouvant bien que les pseudo-ninjas habillés en chauve-souris, les hiboux et les daredevils, et ben c’est n’importe quoi!!! On n’y croit plus une seule seconde. Ce qui est vraiment éprouvant, sans déconner, quand on aime les super-héros.
On assiste impuissant au linchage du héros qui a vraiment de bonnes intentions au départ, et c’est ça qui est triste (tout au long du film, on se dit « oh merde, ce qu’il se prend dans la tronche, le pauvre!!!) Là est le paradoxe : on a peine à le voir se faire casser la figure, mais c’est-ce qui donne tout l’intérêt du film; voilà, en fait, il faut être Sado-Maso pour voir le voir.
Hit-Girl et Big-Daddy, eux, correspondent plus aux archétypes des super-héros, rien que dans leur histoire personnel (vengeance, mort d’un proche…), ce qui nous donne vraiment du spectacle et qui nous fait rester dans l’univers du cinéma, nous laissant aussi une petite ficelle pour se raccrocher et encore croire aux super-héros, aux VRAIS!!!
Bon là où c’est génial, aussi, c’est la démesure entière des scènes d’action (merci Hit-Girl), comme celle chez les dealers, celle en FPS (ahah…), la scène finale dans le building, et l’intervention inespérée et ultra-méga-cool géniale et folle de Kick-Ass!

Un film qu’il faut aller voir pour se détendre et pour pas réfléchir du tout (c’est tellement bon de ne pas réfléchir…), surtout qu’à la fin on laisse facilement présager une suite, qui a déjà sa place sur Allociné d’ailleurs; bon, là, je suis un peu plus sceptique, ça sera dur de reproduire ou même de surpasser le premier, enfin on verra bien, le monde est plein de surprise comme dirait l’autre!

PS : si vous avez des émotions et avis à partager, n’hésitez pas!