dimanche 27 novembre 2011

HUSK

A l'heure des films tournés en caméra subjective, il devient très rare d'apprécier des petits films d'horreur utilisant des codes classiques, souvent avec des ficelles grosses comme mes cuisses, mais qui restent agréables et parfois plutôt surprenant. C'est ça Husk.

Le pitch : 5 jeunes se retrouvent accidentés avec leur van AU MILIEU DE NULLE PART, après avoir reçu des corbeaux morts sur leur pare-brise. A leur réveil, l'un d'eux a disparu. Les jeunes sont entourés par les champs de maïs, ils décident donc de se SEPARER afin de retrouver leur copain et une éventuelle CABANE ABANDONNEE dans laquelle trouver du secours. La maison est vide, et les champs de maïs sont habités par des épouvantails tueurs, nos protagonistes se retrouvent alors encerclés et impuissants face à la mort successive de chacun d'entre eux.

L'idée de départ est très intéressante. L'épouvantail, peu exploité à mon souvenir, réussi à être un bon prétexte de film d'horreur. Malgré des scènes évidentes, ce film réussi à apporter son lot de petites frayeurs. Le groupe d'acteur s'en sort très bien et il est souvent très difficile de savoir qui va survivre à la fin. Sur 5 personnes, 1 fille qui se fait buter très tôt (désolé) et qui laisse le reste du groupe dans une légère bataille d'ego et une petite tension psychologique qui peut nous induire en erreur sur les réelles intentions des mâles dominants. Chacun semble vouloir s'en sortir seul, l'un est visiblement motivé par la jalousie, l'autre a le profil type du héros sensé et rassembleur, quand au dernier il reste indécis et peine à choisir son camp. Des visions non expliquées et une fin trop, mais beaucoup trop ouverte (mais assez kiffante) peuvent être les seuls points négatifs qu'on accorde à ce film, qui malgré les ficelles, se voit attribué d'un bon rythme, notamment grâce aux scènes d'attaque dans les champs, qui font des épouvantails de véritables prédateurs en symbiose avec leur environnement. En conclusion : un film sans prétention et qui remplit son rôle.

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