mercredi 12 mai 2010

PREDATOR



Les années 80 sont reconnues pour leur "richesse" en cinéma d'action gonflé à la testostérone. Parmi ces films, s'en détache un que j'affectionne tout particulièrement, Predator. Celui ci se différencie des longs métrages de ce type qui lui sont contemporain, et ce pour deux raisons. Premièrement, magistralement réalisé par le réalisateur qui allait, par la suite, devenir, avec la trilogie des Die Hard, dont il est le créateur, LE "monsieur film d'action" par excellence, Predator excelle déjà dans le fait qu'il s'assume complètement comme se trouvant dans cette mouvance de films à faire sauter une braguette, et pousse, de ce fait, les clichés du film d'action américain pur et dur par excellence dans leur extrêmes limites. Et ça fonctionne parfaitement! La machine bien huilé de McTiernan marche à merveille, pour peu qu'on accepte de pas se prendre la tête et de passer un bon moment.
D'abord, une petite explication de ce qui nous est donné au début :
A la tete d'un commando spécialisé dans les missions à risques, "une équipe de sauveteurs", le Major Dutch Schaeffer est envoyé au coeur de la jungle d'Amérique centrale afin de libéré trois otages, dont un ministre, séquestré dans un camps de guérilléros. En chemin, le groupe découvre des corps atrocement mutilé d'équipes de leurs semblables envoyés avant eux.
Avec ce début, si on a pas essayé de se renseigné sur le film, si on en a jamais entendu parlé (ce qui est extrêmement difficile aujourd'hui, je vous l'accorde), on pourrait s'attendre à un banale film d'action musclé comme on en trouve à la pelle dans ses année là, un nouveau "Rambo like" de plus...
Bien, allons désormais un peu plus loin dans l'intrigue. Après avoir dézingué, éradiqué, explosé la gueule des guérilleros, et totalement anéanti leur camps, voilà que notre groupe de commandos, sept plus une fille prise en otage, n'ayant fait qu'une bouché d'un groupe entier de militaires armés jusqu'aux dents , ce commando se retrouve face à un nouvel ennemi, inattendu, invisible, mystérieux et terrifiant... ("la forêt est venue et l'a emmené"). On comprend vite que nos huit protagonistes sont pris en chasse par une mystérieuse créature, venu d'ailleurs...

Nos "héros", tas de muscles, au courage sans limite, habitués à toute situation, se retrouvent pour la première fois être la proie. La situation habituelle s'inverse brusquement au cour du film, juste après l'attaque du camps.
La créature n'est que suggérée, une vision infrarouge, des son étranges, une forme se fondant dans le décors, telle un caméléon, des yeux qui apparaissent puis disparaissent, des plans sur ses mains... tout est extrêmement bien agencé pour faire monter l'angoisse, et la jubilation. Quel est cet être qui décime un à un les membres du commando? A quoi ressemble t'il, que veut il?
Et bien cette créature, le Predator, veut s'amuser un peu, il veut faire du sport, ressentir les plaisirs de la chasse, éprouver les sensations du prédateur qu'il est.
Ni un banal film de guerre et de commando, ni un banal film fantastique, Predator se hisse pour moi au niveau des Alien, un film qui mélange avec brio action musclé et angoisse du chasseur de l'ombre. Parceque ce film inaugure une nouvelle façon de voir le film de monstre fantastique : Pour la premiere fois est émise l'idée qu'un Alien puisse venir sur terre, dans un lieu hostile où reigne la tuerie, pour s'organiser un safari, une partie de chasse où l'homme devient la proie. Là encore, comme je l'ai dit, le tour de force est de nous faire croire tout au long de l'évolution du film que l'on va assister aux exploits d'un groupe de commandos d'élite surentrainé n'ayant peur de rien, jusqu'à ce que peu à peu, les prédateurs deviennent les proies.
Le film monte en angoisse et en puissance tout au long de son déroulement, jusqu'à l'affrontement final entre Schwarzy et le Predator, un face à face considéré encore pour beaucoup comme le plus violent des années 80.
Voilà, j'ai tout dis... alors juste...
Putain j'adore ce film, j'adore la monté en tension, le charisme de chacun des personnage extrêmement poussé et recherché... Blain qui chique, Mac et son rasoir, Hawkins et ses blagues pourries, Billy et son "6ème sens" ("dans ces arbres, je sens qu'il ya quelque chose" ; "je sais pas ce que c'est... mais c'est pas humain, on va tous y rester")... Et Dutch, (Schwarzenegger) juste excellent dans son rôle... Et surtout la star du film, le Predator, une créature que j'affectionne particulièrement, au design vraiment bien poussé, sorte de samourai dreadlocks... J'ai vu ce film à huit ans, et il m'est resté gravé dans la tete, définitivement, un film qui m'a fait ressentir peur, jubilation, excitation, frissons... Que dire de plus? Ce film est un mythe, c'est simple.
En prime, un de mes dessins. ;)

12 commentaires:

  1. très bien résumé mon François. Il faut avouer que la tension est presque le 10ème personnage du film. Toute la mise en scène est axé là dessus. Et McTiernan nous met littéralement sous pression.

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  2. C'est fou comme on a pas du tout le meme paysage cinématographique :)

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