mardi 30 novembre 2010

LA réplique de la semaine


"N'essaie pas! Fais le... ou ne le fais pas! Il n'y a pas d'essai!"

"Try not. Do... or do not. There is no try."


Maitre Yoda dans l'Empire Contre-Attaque

dimanche 28 novembre 2010

Harry Potter 7 partie 1 de David Yates


Et oui je suis allé voir le Harry Potter. Et aux mauvaises langues qui ricanerai dans leurs barbes, je rétorquerai trois choses:

1) Que en tant que bon grand frère, ça me fait plaisir d'emmener mon frère et ma soeur partager un moment ciné.
2) "Ta gueule nOOb, va voir le film avant de l'ouvrir!"
3)Damm! Ce film était cool!


Que n'ai-je pas entendu, "tu verras le dernier HP il est pas top, il ne se passe rien"!
Phrase fatidique mais salvatrice, puisque prenant ce postulat pour argent comptant, je vais voir le film sans m'attendre a un chef d'oeuvre, ce qui me permet d'être agréablement surpris par les trouvailles et les efforts mis en place par la mise en scène.
J'ai vraiment ressenti une maturité de la part de David Yates par rapport au deux derniers opus qu'il avait réalisé. Comme le passage à une autre dimensions, celui de l'âge adulte. Le film devient adulte, les thèmes deviennent plus adultes. Mais aussi la mise en scène de David Yates et les personnages. Et évidement les choix judicieux dans cette mise en scène et ce retournement d'ambiance, de passage à quelque chose de plus adulte donc, répondent parfaitement au retournement qu'avaient opéré J.K. Rowling lors de la sorti du septième livre en tranchant les ambiance par rapport au précédent livres.


Certains qualifieront le film de sombre, et de nombreux points de vue ils auront raison. Mais de mon côté j'ai vraiment envi de marteler le terme "mature". Car il s'inscrit dans une série, donc dans une évolution et dans ce processus évolutif, Les reliques de la Mort, à atteint le stade de maturité. Et jusqu'ici cet épisode est le plus réussi.
La psychologie des personnages est beaucoup plus poussé, avec beaucoup de passage muet, de jeu du regard. Un travail des décors sur les décors naturels, et enfin une photographie à la hauteur de l'enjeu. Pour moi ce qui montre aussi un changement de cap, ce sont ces combats de magie qui sonnent comme des fusillades. Finis les petit sort qui font de jolies éclairs colorés, maintenant les sorts font mal, et ça s'entend, parce que le bruit de coup de feu qui s'en résulte, réponds dans nos esprits et on sait qu'un son comme ça, c'est pas le camion du glacier. Idem lorsqu'on voit le restaurant dévasté par la "baguettiade"dans les premières scènes à Londres, comme si il avait été la scène d'un règlement de compte de gang dans Dowtown LA. Idem encore pour la maison des Lovegood littéralement prise dans un bombardement. Ou la poursuite dans les bois où les arbres éclatent sous le coups des sorts, à quelques centimètres de la tête des héros et où les sorts d'Hermione sont lâchés comme des obus de mortier.

Ce film comme le livre, ouvre une nouvelle dimensions dans le monde Harry Potter, où des choix difficiles doivent être pris, où le monde se transforme en univers dictatoriale fais de rafles et de dénonciations et où la fuite n'est même plus une option fiable et sûre.
En allant voir se film on se doute mal des surprises qu'il réserve. Il faut aller le voir avec un oeil vierge de ce qu'il s'est fait avant lui.
J'espère sincèrement que la deuxième partie gardera cette identité que je vient de décrire.

lundi 22 novembre 2010

Oturèdjie (phonétiquement


Réjouissons nous, ce bon vieux Takeshi Kitano est de retour avec un film couillu, Outrage! Après ce que je me permettrait très subjectivement d'appeler un "passage à vide" avec la Trilogie de l'artiste (Takeshi's, Glory to the Film Maker et l'apothéose Achille et la Tortue couplé à l'exposition à la fondation Cartier).

Retour donc au film de yakusa avec des gros flingues, de la loyauté, de l'honneur, des doigts coupés et des gros tatouages. De quoi nous satisfaire, nous les MÂLES!

Otomo un yakusa old school, vois l'évolution de ses semblables et de son milieu et les tentatives de chacun pour arriver au sommet de la hierarchie.
Bon évidement ce sont les thèmes récurent des films de Kitano. Mais le simple fait de savoir qu'il y revient est en soit super jouissif.

Rendez-vous mercredi donc.


(alors par contre faut me promettre de le voir en VO! Ah non faut pas déconner là!)

jeudi 18 novembre 2010

La réplique de la semaine


L'Homme-mystère s'incruste dans la tanière de Double-face, et le complimente sur la décoration :

"J’adores ce que tu as tiré de cet endroit : heavy metal rencontre Maisons & Jardins. Magnifique ! C’est tellement noir et gothique ! C’est si dégoûtant et décadent ! Tout en étant plaisant et lumineux ... et très bourgeois. C’est tellement toi ! Et tellement toooiiii!"

Batman Forever, 1995

mardi 16 novembre 2010

Comment je flingue mon budget comics

Comment je flingue mon budget comics en ce moment et que ça va pas s'arranger dans les mois qui viennent.


Première étape : Siege
Vu comme ça, ça à pas l'air de faire de mal mais l'évènement Marvel de cet année commence tellement fort que ce que nous réserve Brian M. Bendis dans les mois à venir va révolutionner profondément l'univers Marvel.












Deuxième étape : Ultimate Avengers
Bon là on reste sur de la valeur sûr, mais plus de Ultimates tape à l'oeil cette fois, Nick Furry monte des Black Ops, il lui faut donc une équipe en conséquences. Après un premier chapitres intense (re)mettant en scène Crâne Rouge et le cube cosmique, ce mois ci et pour les six prochains, le chapitre deux, Crime et Châtiment,réserve deux trois surprises: le Punisher qui rejoint les Avengers, la découverte d'un Hulk Originel, WarMachine qui se prend une taulé par un "humain" et Ghost Rider comme méchant. En plus on nous promet que DareDevil rejoint l'aventure courant 2011. Tout ça va pas m'aider à décrocher.



Troisième étape : Marvel Hereos Extra 4
Un hors série génial, se déroulant dans une réalité parallèle où les mutants sont la races supérieur et dominent le monde.
Parker Robbins AKA Hood, mène la ligue des droits des Sapiens à travers une révolte sous l'égide du crime.
Un des meilleurs comics que j'ai lu ces derniers mois.









Quatrième étape : Spiderman HS 23
Pour ceux qui ne connaissent pas la saga du clone (comme moi), ceux qui n'ont pas compris la saga du clone ou ceux qui voudrait connaitre le scénario original ("director's cut") de la saga du clone. Marvel et Panini nous servent la saga de Ben Reilly et Kaine telle qu'elle à été mise en scène avant "retouche éditorial".
Je suis pas spécialement un grand fan de Spiderman mais là ça m'a fais bien plaisir.





Cinquième étape : Marvel Icons HS 19
Je crois que juste dire Deadpool vs The Punisher suffit comme description.















Sixième étape : Un nombre incalculable de bonnes sorties.

























Noir, un nouvel univers parallèle chez Marvel (comme si il y en avait pas assez), cette fois les héros se retrouve dans les années 3o façons polar.

Ultimate Thor, pas de visuel mais une promesse de sortie courant 2011.

Marvel Saga 8, Morbius, la légion des monstres et Franken-castel (le Punisher en Frankenstein, Wait...What?).




Je suis dans la merde...

lundi 15 novembre 2010

The other cops



Deux postulats : Adam McKay est fou. Will Ferrell est fou. Quand on met les deux sur un même film on obtient quoi?

Ben on obtient des ovnis. Liste exhaustives: Anchorman, the legend of Ron Burgundy (2005), Tallageda nights: the ballad of Ricky Bobby (2005), Step Brothers
(2008) et The Other Guys (2010). Tous des chefs d'oeuvres d'humour, de stupidité et de mise en scène (pour des films de leur genre, bien sûr). Jamais des comédies graveleuses, potaches et pipi-caca-prout, n'avaient été aussi bien mises à l'écrans.


En partant d'idées toutes plus absurdes les unes que les autres (Un présentateur télé vedettes dans la guerre des télé local à San Diego dans les années 70, des demi frères de 40 ans et deux flics ratés qui veulent se refaire une gloire), Adam Mckay et Will Ferrell (scénariste sur la plupart des films cités), donnent vie à des entités cinématographiques indescriptibles qu'on ne sait pas où classer entre le bons films et le nanard.

The Other Guys (Very bad Cops), nous plonge dans la routine policière de Allen et Terry, respectivement comptable/scribouillard et gachette folle, qui on bien du mal à se faire un nom derrière la carrure de super flic de Highsmith et Danson (S.L. Jackson et D. Johnson). Le jour où ces deux derniers doivent laissé leur place (scène hilarante), Allen et Terry tentent leur chance, non sans mal. Ces deux là sont aussi malchanceux que maladroit, mais ils ne manquent pas de volonté.

Tout ça s'enchaine dans un joyeux bazar, les gags pleuvent et les situations inexplicables n'en finissent plus. Mais ce qu'il y a de bien avec McKay, c'est qu'il y a toujours un message plus ou moins caché, un petit cadeau de départ, le cadeau dans le kinder. Adam McKay veut dire quelque chose et il se sert du rire pour ça (ça passe toujours mieux). Apparemment il a été touché par la crise financière de 2008 et il se sert de ce films pour en parler. Le fond de l'affaire sur laquelle Allen et Terry enquête étant fait de malversations financières, d'abus de pouvoir et d'abus de biens sociaux. D'ailleurs le générique de fin est très bon; graphiquement d'abord et ensuite parce qu'il nous rafraichie les idées sur la situation économique et financière du monde dans lequel on vit.

Gros bémol: La VF, j'ai cru que j'allais dévorer Khelf et me pendre ensuite (Tout le jeu de Will Ferrell est basé sur l'impro, ce qui totalement bouffer par le doublage).

mardi 9 novembre 2010

SAW 3D


Avis à tous les fans d'horreur, demain sort le dernier volet de la saga du tueur au puzzle, j'ai nommé Jigsaw! Une sortie faite dans les règles de l'art, à peu près à la même époque que les précédents opus. Des anciennes victimes du psychopathe sont de retour, les héritiers se font la guerre, plus de pièges que d'habitude dont un en pleine ville (que demander de mieux?) les promesses d'un scénario riche sont présentes, mais est-ce que la qualité sera au rendez vous... La "2ème trilogie" concernant les héritiers avait adopté un rythme de croisière sanguinolant efficace pour des amateurs ou même des fans de la saga, n'égalant évidemment pas avec la "1ère trilogie", celle de Jigsaw, qui avait monté crescendo les niveaux de violence et de sadisme pour ainsi atteindre un "interdit aux moins de 18ans", mais faisant aussi preuve de scénarios agréables. La mode est à la 3D alors on le sort en 3D... pourquoi pas... Je ne cracherai pas dessus cette fois, il me semble que pour la dernière goutte de sang de SAW, on peut sortir l'artillerie lourde, en espérant vraiment que le spectacle soit au rendez-vous! Et maintenant, faisons un jeu...


Bande annonce VF : http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19151010&cfilm=170148.html
Bande annonce VO : http://www.allocine.fr/video/player_gen_cmedia=19151009&cfilm=170148.html

dimanche 7 novembre 2010

Due date



The Hangover (Very Bad Trip), ça vous dit un truc?
Ce petit film de Todd Phillips que très peu de monde a vu (1 964 700 entrées en France) et qui n'est pas un des plus gros succès de l'année 2009, vous voyez?

Et bien Todd Phillips donc, remet le couvert avec Due Date (Date Limite) qui sort ce mercredi (le 10 novembre donc).
Dans cette nouvelle comédie, Peter dois rejoindre sa femme qui accouche dans 5 jours. Sa rencontre avec Ethan va bousculer ses projets et le propulser dans un road trip improbable à travers les Etats-Unis.
On retrouve dans ce ici Zach Galifianakis, déjà à l'oeuvre dans The Hangover et Robert Downey Junior. La paire d'acteur qui fonctionne bien. Zach fais rire tout ce qui à un cerveau normalement constitué et Robert monte de plus en plus ces temps-ci dans les comédies populaire. Bon pari? Le duo Fonctionne-t-il? On saura ça la semaine prochaine.
En attendant, méfions nous de la redite par rapport à The Hangover. La tentation du copypasta, pour Tood Phillips, peut être forte, après un succès comme celui de son précédent film.
Légèrement sceptique par rapport à ce film donc, mais l'avenir nous diras si j'avais raison.

mardi 2 novembre 2010

L'évolution du geek


On a put se demander souvent d'où venez l'origine du terme et du concept "geek".

Eléments de réponse:





source : Flowtown