mardi 13 décembre 2011

Franky Knight


En début de semaine dernière est sorti le nouvel album d'Emilie Simon : Franky Knight. Cet opus est déjà un pur régal pour les oreilles. Il y a 2 ans, elle nous proposait un album basé sur ses expériences New Yorkaises : The Big Machine. Un album qui lui avait permis de se défouler à fond sur de l'électro pure et de la pop ultra puissante, en oubliant presque l'âme, s'attardant uniquement sur la forme. Après tout, ça défoule et c'est cool.

Aujourd'hui, elle revient à quelque chose de beaucoup plus épuré, acoustique, très proche de ce qui a fait son succès. Dans l'album, elle rend hommage à son compagnon, François Chevalier, décédé 2 ans auparavant, d'où l'ouverture avec le titre Mon Chevalier. En parallèle, la majorité de l'opus est composé comme bande-originale pour le film La Délicatesse, qui retrace justement la disparition d'un mari, puis la reconstruction de sa femme après cet événement. Toujours à la recherche de nouvelles sonorités, Emilie Simon nous emporte grâce à ses onirismes et à sa voix exotique, et nous honore une fois de plus d'un merveilleux album.

mardi 6 décembre 2011

Polisse

Ce 3ème film de la réalisatrice Maïwenn avait fait sensation au dernier festival de Cannes. Il met en scène plusieurs officiers de la BPM (Brigade de la Protection des Mineurs) dans leur travail, mis en parallèle avec leur vie privée et leurs soucis personnels. Une photographe bourgeoise un peu coincée (Maïwenn) est envoyée sur le terrain pour les suivre dans le but de faire un livre de photos sur cette branche de la police.

Maïwenn est visiblement une habituée des gros castings ; dans Le Bal des actrices, elle avait réuni un certain nombre de grandes actrices françaises. Là, dans Polisse, elle nous honore une fois de plus avec d'excellents comédiens, venant d'univers très différents : Karine Viard, Marina Foïs, JoeyStarr, Nicolas Duvauchelle, une apparition trop rapide d'Anthony Delon, et des comédiens un peu moins connus mais tout aussi performants.

Parfois un peu cliché, ce film m'a fait pensé à un épisode de PJ de 2 heures (dans la retranscription d'une certaine réalité), mais beaucoup plus fort et intense. La plupart des saloperies faites sur les enfants sont retranscrites : pédophilie, inceste, évacuation d'enfants dans un camp de roms, bébé secoué et masturbé par sa mère, ... tout y passe et toutes les catégories sociales et ethniques sont représentées. Le film prend souvent des aspects de documentaire filmé sur le vif, nous offrant des scènes très fortes : la mère malienne qui abandonne son petit dans un foyer pour qu'il ne manque rien, ou encore celle du père magrébin qui se fait remonter les bretelles par une femme-officier arabe du commissariat. Pour le film, Maïwenn a laissé une certaine part d'improvisation aux acteurs, ce qui se sent et cela participe à la bonne cohérence du film et à la spontanéité qui s'en dégage.

Le film pourrait souvent tomber dans le pathos de par toutes les scènes évoquées. Bien sur, le malheur des enfants est facilement prétexte à pleurer, on montre un gamin qui s'est fait violé, tout ça... Mais la manière très crue dont les scènes sont filmées et assemblées, la simplicité émergente ne nous laisse aucun moment de nous apitoyer, au contraire, on est là, on regarde, et c'est tout (je pense notamment à la scène de la fausse couche d'une gamine de 16-17 ans qui s'est faite violée par une bande de mecs).

On passe très souvent du rire aux larmes : des scènes plus drôles ajoutent de la légèreté au film, notamment grâce à certaines réactions de JoeyStarr, ou d'autres petites blagues sur des cas : une jeune fille qui s'est senti obligé de sucer une bande de mecs pour récupérer son portable. 16-17 ans, 4 flics, qui se marrent ouvertement, surtout quand le seul argument qu'elle leur sort à la fin est : « bah, c'était un beau portable ». Vivement conseillé surtout pour le générique de L'Ile aux enfants.

"Je veux tuer ce petit morveux."




Tetsuya Nakashima

"Boum"
En fait je n'ai pas pris le temps une seconde pour réfléchir à comment j'allais parler de ce film, tenter d'en faire une description un minimum fidèle ou même de donner un avis assez détaché du bordel que ça a foutu dans mes tripes, et ce non pas par une violence visuelle, dérangeante et nauséeuse, non. Par le fait de voir une histoire écrite dans une calligraphie tendre et caressante racontant l'horreur du meurtre et de la vengeance, de l'abandon et de la maladie, de la terreur et de la folie. Une chute dans les affres des derniers ressors de l'être humain pour arriver à ses fins, qu'elles soient reconnaissance ou exutoire. au cour d'une montée en tension continuelle mais à peine perceptible tant elle se fait douce.



Ce film, c'est l'histoire d'une institutrice désirant se venger de deux de ses élèves ayant assassiné sa petite fille. Une quête de vengeance, un sujet qui a le don de me fasciner et de m'accrocher. Sur cette voie, le récent I Saw The Devil de Kim Jee-woon était et reste à ce jour ce que je considère comme l'oeuvre la plus aboutie et la plus mémorable, et ce sans me limiter au seul cinéma asiatique. Et bien dans une affirmation délirante, j'ai émi tout à l'heure l'idée que Confessions, c'était un peu I Saw the Devil mais en remplaçant le violeur brutal et d'apparence increvable par un gosse de 13 ans et le flic par son institutrice, le tout troquant une violence brute et exhibée dans l'explosif et le jouissif pour un déroulement dans la douceur la lenteur et le contemplatif d'une esthétique générale d'une grande beauté.


Confessions c'est une mer d'huile au clapotis des vagues légèrement douceâtre et apaisant sur une surface de produits toxiques extrêmement dangereux. Confessions c'est une caresse de tigre, ça a le velouté de ses coussinets, et ça cache des griffes comme des rasoirs. Confessions, c'est l'image du requin sous vos pieds, un animal placide, lent et gracile, indifférent aux cris et à la terreur, un animal qui rôde et tourne lentement autour de vous, personnification terrifiante de la Faucheuse, pouvant couver son attaque indéfiniment, ne jamais passer à l'acte ou vous cisailler en deux d'un coup de dent, tout en restant un être modèle de grâce et de délicatesse, une beauté visuelle superbe d'une mortelle présence.


Il est très difficile d'évoquer ce film pour lequel je me refuse même à aller au delà de l'explication du face à face, une institutrice désirant se venger de deux enfants ayant assassiné sa fille. Je m'y refuse parce que j'ai regardé ce film en ne sachant absolument pas à quoi m'attendre et que depuis près de 24h, je reste hum.. j'allais écrire dérouté, chamboulé.. mais je crois qu'admiratif est plus exact. Tout simplement parce que le film est réalisé magnifiquement, qu'il dérange complètement, certes, mais pas tant par ses sujets qui en soi sont extrèmement dérangeants oui, mais par la façon de les exposer qui font qu'on a presque ce sentiment de "voyage" comme on pourrait l'avoir lors d'un compte des milles et une nuit.

Complètement hypnotisant et avec des acteurs déments, il montre ce qu'aucun film occidental n'aurait pu montrer, du moins pas de cette façon. La rage contenue qui couve sous ces sourires communs de "grande famille" dans laquelle on est tous frères et soeurs. Un monde ou on reçoit un sms "Je t'attend sur le toit ♥ ♥" et où l'on coure pour se faire démonter la tronche sous un couvert d'hilarité, un monde ou l'on s'attribue entre élèves des points de punition dont on exécute les sentences avec éclats de rire et applaudissements, un monde joyeux, d'entente parfaite et soudée, une protection mutuelle, un monde suintant l'irréel, propre et lisse ou la simple prononciation des lettres V.I.H au milieu d'une classe provoque la panique générale et la terreur catatonique.

Du rire aux larmes, puis aux rires cachant non plus des larmes mais un désert apocalyptique intérieur, Confessions est un film doux et sensible, une histoire racontée avec sérenité et tendresse d'une voie attentionnée et calme, lisse comme une mer d'huile agité de quelques clapotis de toute beauté sur fond de soleil couchant, une histoire douce de vengeance lancinante et vicieuse ou personne n'a le mauvais rôle, ou tout repaire est instable et dont la caresse se fait le courant imperceptible qui vous entraine avec lui vers l'abysse, l'orangé du soleil couchant prenant la teinte de l'écarlate.


Une chute vers des êtres qui en perdent leur humanité pourrait-on penser ? Non, au contraire, ces êtres n'ont plus rien d'animal. Là ou un film de vengeance pure comme I Saw the Devil nous montre des actes d'une barbarie bestiale, Confessions est une ode à une forme d'horreur humaine qui ne l'est que plus que parce qu'elle ne peut s'apparenter qu'à l'Homme et non la bête.

"haha je te fais marcher !" ...

dimanche 27 novembre 2011

Halloween VS Halloween

Cet été je me suis fait un stage intensif de Freddy Krueger, entendez par là le visionnage de tous les films mettant en scène le légendaire croquemitaine créé par Wes Craven. J'ai décidé il y a peu de continuer ma quête des grands classiques en m'attaquant à un ennemi de taille : Michael Myers. Je me suis arrêté aux 2 premiers, hésitant fortement à sacrifier 1h30 de ma vie sur Le Sang du sorcier (3ème chapitre qui ne met pas en scène Myers volontairement). Dans la foulée, Tigrours Zombiraptor me fait : « Yo, j'ai trop envie de mater les Rob Zombie Tsé Koa Jpeux plus attendre ! » Moi de rétorquer : « Trop carrément, en plus j'ai maté CELUI DE CARPENTER L'ORIGINAL JE VAIS POUVOIR COMPARER LES DEUX PENDANT TOUT LE FILM ET FAIRE LE MEC QUI CONNAIT LE CINEMA » (oui j'ai fais ça). Et mon pote a été sympa de ne pas m'exécuter sans sommation.

Bref, moi qui aime beaucoup les originaux, pour leur place dans l'histoire du cinéma, leur grain d'image, leur côté un peu kitsch parfois, la simplicité de la réalisation... j'ai été pleinement satisfait devant le film de John Carpenter (je venais d'ingurgiter Christine peu avant aussi...) Voilà on s'incline forcément devant le film quand on est fan de cinéma d'horreur, cinéphile, etc. La deuxième partie suit directement le premier, Laurie Strode vient d'être attaquée par Myers, et se retrouve transférée à l'hôpital, l'action se déroulera ensuite dans tout le bâtiment, où le tueur fera ce qu'il sait faire de mieux, tuer tout le monde. On regrettera un Docteur Loomis trop occupé à vouloir simplement buter Michael Myers, l'instinct paternel trop peu présent à mon goût. La musique est un pur régal (John Carpenter quoi), avec une petite mention au Laurie's Theme, qui reste un peu trop dans la tête et fiche des frissons, brr.

Concernant les remakes, je suis tout aussi positif qu'au niveau des originaux, voire plus. Avant de les voir, j'en avais entendu le plus grand bien : « c'est génial... Les remakes sont excellents... Faut que tu les vois... Blablabla » et c'est vrai que tout ce qui entourait le film donnait envie, les bandes-annonces étaient bien foutues, les affiches et jaquettes étaient parfaites, on imaginait facilement l'univers et le traitement que Rob Zombie avait effectué sur ses remakes. Et bien oui, ses versions sont remarquables. Elles proposent ce qu'on attend d'un remake : une actualisation, un dépoussiérage, une interprétation. Concernant le remake à proprement parlé, Zombie copie presque plan par plan Carpenter, mais s'attarde plus sur l'enfance de Michael, avec sa famille pourrie qui va le créer : père alcoolique, sœur négligente, mère strip-teaseuse, tout ça multiplié par 10 avec un Michael déjà habité par certains démons. On reconnaît un univers de gros métalleux, avec des bonasses siliconées qui se font lacérer pendant leurs ébats sexuels, du sang, des baraques rongées par les termites, un gros bourru au cheveux longs qui tue des gens... Aucune pitié, Myers semble encore plus increvable que dans celui de 1978, plus surpuissant, encore moins bavard, une vraie bête assoiffée de vengeance. Le Docteur Loomis est beaucoup plus exploité aussi, notamment dans la première partie de film où l'on suit le traitement de Michael, où le doc lie vraiment une amitié avec lui, ainsi qu'une vraie parenté.

Le 2ème volet reprend 1 ans après le premier massacre. On oublie dès les premières minutes H1 et Rob Zombie s'approprie très vite cet opus ; c'est simple, ce sera SON Halloween. Et c'est une vraie boucherie, Myers plus que jamais décidé à retrouver sa sœur, parcourt les plaines comme un clodo et bute des types (étonnant), il s'en branle, il fonce et de temps en temps voit sa mère avec une licorne sur la route, nous offrant des scènes très esthétiques et en contraste avec la noirceur ambiante. Le film joue beaucoup sur les expériences personnels par rapport au premier massacre, notamment quand Annie se retrouve dans sa salle de bain face à Myers, qui l'avait laissé pour morte un an auparavant (travail bâclé...) La montée en tension est parfaite, nous laissant sur un final assez époustouflant et ultra ouvert. On regrettera juste que le gamin blond du premier n'ai pas rempilé, parce qu'il était génial.

Le film a très mal marché outre-atlantique et il n'a pas bénéficié de sortie en France au cinéma. J'ai lu des critiques par la suite, dans lesquelles on disait que le 2ème film avait été très mal reçu par les fans, se voulant trop réaliste, on perdait justement l'essence de Myers. BAH MOI JE DIS qu'on peut effectivement adorer, idolâtrer, acclamer, ne point souiller l'oeuvre de John Carpenter, et avoir jubilé comme un taré devant le 2ème Halloween qui est : une excellente suite de film, une excellente suite de remake et un excellent film.

Un Halloween 3D est prévu l'année prochaine. Rob Zombie ne sera pas aux commandes, ce que je trouve vraiment dommage, sachant qu'il a vraiment mis son univers au service du personnage, une partie de son âme. Il serait dommage que le 3 soit moins apprécié par rapport à la qualité et l'unité que forment les 2 premiers volets.

Et pour finir :


HUSK

A l'heure des films tournés en caméra subjective, il devient très rare d'apprécier des petits films d'horreur utilisant des codes classiques, souvent avec des ficelles grosses comme mes cuisses, mais qui restent agréables et parfois plutôt surprenant. C'est ça Husk.

Le pitch : 5 jeunes se retrouvent accidentés avec leur van AU MILIEU DE NULLE PART, après avoir reçu des corbeaux morts sur leur pare-brise. A leur réveil, l'un d'eux a disparu. Les jeunes sont entourés par les champs de maïs, ils décident donc de se SEPARER afin de retrouver leur copain et une éventuelle CABANE ABANDONNEE dans laquelle trouver du secours. La maison est vide, et les champs de maïs sont habités par des épouvantails tueurs, nos protagonistes se retrouvent alors encerclés et impuissants face à la mort successive de chacun d'entre eux.

L'idée de départ est très intéressante. L'épouvantail, peu exploité à mon souvenir, réussi à être un bon prétexte de film d'horreur. Malgré des scènes évidentes, ce film réussi à apporter son lot de petites frayeurs. Le groupe d'acteur s'en sort très bien et il est souvent très difficile de savoir qui va survivre à la fin. Sur 5 personnes, 1 fille qui se fait buter très tôt (désolé) et qui laisse le reste du groupe dans une légère bataille d'ego et une petite tension psychologique qui peut nous induire en erreur sur les réelles intentions des mâles dominants. Chacun semble vouloir s'en sortir seul, l'un est visiblement motivé par la jalousie, l'autre a le profil type du héros sensé et rassembleur, quand au dernier il reste indécis et peine à choisir son camp. Des visions non expliquées et une fin trop, mais beaucoup trop ouverte (mais assez kiffante) peuvent être les seuls points négatifs qu'on accorde à ce film, qui malgré les ficelles, se voit attribué d'un bon rythme, notamment grâce aux scènes d'attaque dans les champs, qui font des épouvantails de véritables prédateurs en symbiose avec leur environnement. En conclusion : un film sans prétention et qui remplit son rôle.

vendredi 25 novembre 2011





THE GOON

Là ou lorsqu'on parle comics sur ce blog on tombe souvent sur des super héros classiques, et ce même si ils portent la mention "oubliés" ou "pas trop connus", n'en sont pas moins des types en legging qui ont des super pouvoirs souvent fluos, j'aimerais parler de mon gros coup de coeur de ces derniers mois niveau comics. Bon déjà, ouais, je suis un bouffeur de comics mais mes super héros sont moins Spider-Man, Captain America ou Batman que Marv, V ou Hellboy. C'est à dire des héros de comics sans collants et non considérés comme réellement "super", mais peut être un peu plus "héros" et surtout carrément badass-trop classe.

Ici, je voudrais parler de The Goon de John Powell (dessin et scénar).
Y a une petite ville paumée du nom de Lonely Street qui se trouve depuis quelque temps menacée par le prêtre qui, complotant et ruminant dans son coin, convoite la domination de cette bourgade puis celle du monde tout entier (hinhinhin hahahaHAHAHAHA !!!) en ramenant les morts à la vie et se constituant une armée de zombies et autres créatures bizarres issues d'expériences en tous genres faisant passer Frankenstein pour un constructeur de jouets de bois sur un marché de noël.
Mais c'est sans compter sur The Goon et son pote Francky. The Goon est un colosse bourru et trapu, une sorte de gorille humain à la réplique "phrase de film d'action" facile qui ne demande rien de plus que de toucher sa tune en faisant ses petites affaires qui n'ont de crapuleuses que le regard que nous, humains "communs", pouvons porter sur cet étrange monde où il est normal que notre héros renfrogné décide de tabasser une araignée géante pour qu'elle lui rende 5 dollars qu'elle lui doit. Francky, son pote d'aspect frêle et "comique de service" est loin de se contoner à ce rôle et au delà d'être le simple cerveau d'un duo ou le Goon serait l'arme de destruction massive, montre un coté réellement attachant comme quand il renonce à se faire payer quelques dollars par un type parce qu'il a l'opportunité de se trouver au volant d'un bus, et que le type en question passe dans le coin, et qu'écraser salement un type avec un bus, c'est un des petits plaisirs de la vie qu'on ne peut pas se refuser.

On verra alors ce duo iconoclaste se confronter à des armées de zombies, un prêtre fou, des monstres divers et variés d'avantage pour se faire quelques biftons que pour protéger le monde d'ailleurs, The Goon explosant les yeux d'un chimpanzé mutant-zombie de 6 mètres, défonçant un poulpe géant à coup de Cadillac ou tabassant un colosse capitaine de navir et gardien de port à la tronche tentaculaire et aux multiples yeux globuleux.



J'ai évoqué Hellboy plus haut, la BD chef d'oeuvre de Mike Mignola qui dans un style bien à lui, a développé tout un univers fascinant autour du paranormal et de la fantasy. Et pourtant, Mignola le dit lui même, ce qui l'a motivé de prime abord à faire Hellboy, c'est le plaisir pur qu'il a à mettre en scène des combats entre des colosses genre Hellboy contre des gorilles géants ou autres monstres tentaculaires très inspirés d'une imagerie issue de l'univers de Lovecraft. Et bien The Goon est à mon sens la BD qui se rapproche le plus d'Hellboy. Sur un style graphique pourtant très différent, alliant comics pur et cartoon, mais trouvant parfois des points communs dans les alliances de couleurs et d'aplats noirs, et un ressenti de la mise en scène très proche, The Goon est un personnage qui vit dans un monde ou l'on verrait parfaitement "Anung Un Rama" (le vrai nom de Hellboy) se ramener et... se relâcher un peu en laissant les enquêtes et intrigues excessives et en tabassant du monstre à coeur joie. Et d'ailleurs, bah il y vient dans ce monde. Dès le tome 3 de The Goon, Hellboy est là pour un cross over rigolo et défoulatoir.


The Goon est un comics qui allie à la perfection humour, polar, baston et gore dans une ambiance allant de Dick Tracy à Creepshow en passant par Evil Dead, ou quand Tex Avery rencontre Braindead.

Là ou Hellboy intrigue et captive, The Goon amuse et défoule, mais l'un comme l'autre fascinent.


mercredi 23 novembre 2011

J'en ai encore...

Mon précédent article parlait de films ayant eu une certaine promotion. En faisant le tour d'autres bandes-annonces sur Youtube, j'ai découvert des petites pépites plus discrètes, voire encore à la recherche de fonds et dont la sortie est inconnue.

Atrocious. Voilà, dans le genre titre en un seul mot qui veut tout dire, je crois qu'on fait fort. Ce film espagnol reprend le principe précédemment énoncé de la caméra portée. Le pitch est toujours très basique : « En avril 2010, la police espagnole fait un rapport suite à la découverte de 37 heures d'enregistrement vidéo qui éclairent d'une lumière nouvelle une affaire de meurtre particulièrement atroce. Sur les images on y découvre une famille dans sa maison de vacances, où les jumeaux Cristian et July Quintanilla passent leur temps à enquêter sur une légende urbaine locale terrifiante. Alors que leur enquête avance, des événements étranges se produisent jusqu'à un point de non retour... » On est dans la continuité des films comme Blair Witch Project et Paranormal Activity, qui tiennent de la vidéo témoignage. De plus cela tourne autour d'une légende urbaine.

Bande-annonce

Home Movie. Un film que j'ai découvert par hasard en me promenant sur le net. Il met notamment en scène Adrian Pasdar (Nathan Petrelli dans Heroes) et est distribué par IFC Films, une boîte qui monte visiblement, et qui me fait penser à Wild Cats il y a quelques années. Un film tourné comme Paranormal Activity ; un père filme sa petite famille dans son patelin américain. Mais visiblement il y a un truc qui tourne pas rond avec ses gamins.

Bande-annonce


The Tapes. 3 kids, 2 cameras. Voici The Tapes. En Février 2008, la police trouve des cassettes vidéo sur plusieurs lieux d'un crime brutal. Les parents des victimes assassinées ont donné leur consentement pour vous montrer ... THE TAPES. Voyez ce qu'ils ont vu! Toujours autour du même délire hein, la caméra et tout ça... qui apporte encore plus de voyeurisme au film d'horreur habituel.

Bande-annonce


Perseveration. Un mystérieux trailer qui m'a questionné. Une nana en sang, attachée et baillonnée à une chaise dans une espèce de cave. La caméra se rapproche. Puis un mec vient lui faire quelque chose qui la fait cracher du sang peu après. Rien de plus. On pense tout de suite à Hostel quand on voit ça. Selon les accroches, il se faut se préparer à être très choqué. Et le truc, c'est que les mecs qui font ce film ont besoin de certains moyens pour finaliser leur projet. L'affiche, vous remarquerez, pose un léger contraste avec la bande-annonce, ou quand l'Exorciste rencontre Hostel...

Bande-annonce

Indbred. Film d'horreur britannique. Autant dire que ça donne envie ! Le trailer est aussi très peu parlant, notamment celui que je vous propose. Le délire du cirque et du mec à moitié défoncé (au sens propre), bah voilà je trouve que c'est typique de la bande-annonce qui motive à mater le film, on sait pas trop où on va, mais c'est cool.

Bande-annonce

Husk. Un film sorti l'an dernier, mais il me semblait intéressant d'en parler. Les codes classiques : une bande de jeunes tombe en panne au beau milieu de nulle part... une cabane... mais l'intérêt là-dedans, c'est que les jeunes en question se retrouvent entourés de champ de blé, avec des épouvantails tueurs. Moi les champs, ça m'évoque Signs, qui m'avait bien foutu les jetons. L'esthétique général me parle et les tueurs sans expression c'est flippant. Donc je vais me trouver ce film vite fait !

Bande-annonce


Paranormal Activity 2 : Tokyo Night . Le premier film de la trilogie PA, réalisé par Oren Peli, a énormément marché au Japon. Et le film que je vous présente a été diffusé dans les salles prétendant être la suite du premier film, avant même la sortie de la suite officielle. On retrouve donc dans cette production, l'histoire d'une étudiante japonaise en fauteuil roulant, à la suite d'un accident de voiture survenu aux Etats-Unis. Elle doit donc se faire rapatrier dans son pays d'origine. Son frère et elle seront les témoins de phénomènes surnaturels (oui hein, ya pas grand chose qui change). Je suis plutôt curieux, quand on connait la réputation des japonais au niveau des films d'horreur. Alors, pourquoi pas essayer ?

Bande-annonce

samedi 19 novembre 2011

dimanche 16 octobre 2011

Ghost Rider : Spirit Of Vengeance

Il y a 5 ans, Ghost Rider naissait sur grand écran. Pour l'incarner : Nicolas Cage, le mec qui accepte officiellement tous les contrats qui passent sous ses yeux. Pour le réaliser : Mark Steven Johnson, le mec qui a kidnappé Daredevil dans un comics et qui l'a exécuté dans un film. Il tua Elektra quelques temps après (bah ouais, faut pas faire les choses à moitié). Ghost Rider avait officiellement rejoint Daredevil, Elektra et Catwoman dans le grand n'importe quoi des super-héros. Le film n'avait pas vraiment marqué les esprits, enfin si comme un navet quoi... Il était pas top mais moi ça m'avait moins choqué de voir en Ghost Rider un navet qu'en Daredevil.

Bon, maintenant c'est du passé, et la bande-annonce officielle de Ghost Rider 2 est sur internet. Aux commandes cette fois-ci : Mark Neveldine et Brian Taylor, les papas d'Hyper Tension, alors autant dire que niveau mise en scène et action déjantée on devrait être servi. J'attends pas un grand film, mais les noms des mecs me donnent très envie d'assister à cette suite totalement inattendue. En fait il pourrait être mieux que le premier volet, les réalisateurs donnant leur point de vue sur la bête, ainsi qu'une identité plus marquée. Et si vous vous demandiez comment fait le Ghost Rider pour pisser, la réponse est dans le film !

Bande-annonce VOST

Bande-annonce VF

dimanche 2 octobre 2011

Caméra(s) portée(s)

En cette fin d'année 2011 quelques attentes pour les fans d'horreur/épouvante. A l'occasion de la publication de teaser officiel de REC 3 : Genesis sur la toile, petit panorama des prochaines sorties qui continuent d'exploiter la désormais indispensable caméra portée.

Apollo 18. Oui, titre simple mais alléchant. Lieu d'action sorti du placard et évocateur d'un chef d'oeuvre en la matière (Alien). Apollo 18 a tout pour faire son petit buzz. La bande-annonce reste cependant timide, a part l'apparition de quelques ombres qui peuvent laisser interrogatif, pas de quoi provoquer la frayeur. Mais l'ambiance pesante de l'espace et de la lune ont déjà bien fait leur preuve en matière de frayeurs. On se dit qu'avant même d'avoir fait son temps, la caméra portée est déjà dépassée et doit faire appel à d'autres environnements pour surprendre. Pour beaucoup (dont moi), Rec 2 et Paranormal Activity 2 n'avaient pas réussi à surpasser leur prédécesseur. Vous verrez que je me contredis assez plus loin. Bref, on peut comprendre alors que les réalisateurs et producteurs décident de mélanger ça à la SF. On peut aussi noter l'alternance visiblement fréquente entre caméra fixe, de surveillance, et caméra portée, déjà utilisée dans Paranormal Activity Mais est-ce que cela vaut vraiment le coup ? De se lancer dans un sous-produit de PA mais dans l'espace ? Bah, je sais pas, en tout cas tout ce qu'on demande c'est qu'Apollo 18 remplisse son rôle de film d'horreur sympa, après le reste se fera tout seul.


Bande-annonce VOSTFR

Bande-annonce VF

Grave Encounters. Là je dis oui. Le lieu d'action est encore une fois très propice à quelque chose de paranormal, faisant appel à une imagerie très populaire de l'hôpital délabré hanté par des trucs bizarres, au même titre que l'école abandonnée, ou ce type de vieux bâtiments insalubres dans lesquelles des évènements ont pu se produire. On a tous en tête des jeux vidéos qui utilisent ce genre de décors pour placer leur intrigue. La bande-annonce, contrairement à celle d'Apollo 18, apporte son lot de frissons. Peut-être parce que le cinéma d'horreur reste trop codé (un groupe de jeunes, une maison abandonnée, un tueur) pour appliquer la sauce Paranormal Activity à toute sorte d'endroit. En tout cas j'attends beaucoup moins de Grave Encounters que d'Apollo 18 ; je veux dire, là je sais à quoi m'attendre. Ai-je envie d'être surpris ? Bien sûr, sinon, je materai pas de films d'horreur !

Bande-annonce VOSTFR

Rec 3 : Genesis. Topo rapide avant un preview plus complet sur le 3ème opus de la saga engendrée par Jaume balaguero et Paco Plaza. Moi, je vous le dis tout de suite, je suis fan. Même si c'est de la merde. J'ai surkiffé Rec, j'ai adoré Rec 2, les délires de possession et tout le tralala, ça marche avec moi, OK ??? Alors j'attends EVIDEMMENT AVEC UNE PUTAIN D'IMPATIENCE Rec 3 : Genesis. Bon , le truc un peu chelou que j'ai vu dans la bande-annonce, c'est qu'à un moment, j'ai l'impression qu'ils ont zappé la caméra portée. Une manière de relancer la saga ? Quand on sait que Rec 4 : Apocalypse se passera dans toute une ville, pourquoi pas j'ai envie de dire... Rec 3 : Genesis reviendra comme son nom l'indique sur les origines (tient pour changer) du virus qui a infecté le fameux bâtiment qu'on connait tous. Et ça se passera lors d'un mariage, alors dans le genre carnage, ya de quoi faire. Si. Quiero !

Bande-annonce VO


Paranormal Activity 3. Bah ouais faut quand même en parler. Voilà le 3 sort dans pas longtemps. Visiblement le dernier d'une trilogie, il termine ce que les 2 premiers avaient opéré, c'est à dire un retour dans le temps. J'apprécie assez Paranormal Activity, mais si on veut s'éclater dans le genre, mieux voir Rec, beaucoup plus rythmé. Mais on appréciera tout autant PA, plus axé sur les trucages bien faits (« Ouah, comment ils ont fait ça avec aussi peu de moyen ???? Il est où le fil qui tire la madame? »). Bref, voilà rien de nouveau à l'horizon, on connait la recette, la légende urbaine de Bloody Mary semble être le point central de l'intrigue. J'irai au moins voir celui-ci au ciné (j'ai jamais vu de PA au cinéma bordel). Que dire d'autre... Ben voilà, j'avais quand même été très surpris devant ces films. On parle souvent de PA dans le genre caméra subjective (ouais je vais pas citer Rec je vous le promet), c'est vrai que les mecs ont vraiment fait du bon travail avec pas grand chose, et là où la performance est respectable, c'est l'idée de la caméra de surveillance sur 1h20 de bande.

Première Bande-annonce VOSTFR

Bande-annonce finale VO

A l'heure où je reprends cette article, je suis prêt à vous dire que j'ai hâte de voir ce troisième opus. La bande-annonce officielle est sur internet. Et c'est plutôt bien foutu. Genre « Bonjour on a encore plus de moyen et on va vous le montrer bande de tapettes ». Bon bah voilà, en espérant qu'un de ces 4 films vous intéresse et vous apportent vos frissons pour au moins une nuit !


jeudi 22 septembre 2011

Alien vs Ninja



Il y a des films comme ça qu'on doit au hasard. Il y a des films comme ça qui ne seront jamais connus. Et parfois, après les avoir vu (ou avoir essayé de les regarder) on a envie de dire "Bah en même temps... c'est un peu normal." ou bien "C'est vraiment dommage."
Là, j'ai l'intention de parler d'un film qui se classe certainement pour 92% des gens (de nos vertes contrées) dans la catégorie "Bah en même temps... c'est un peu normal.". Et c'est justement parce que c'est un film de ce type que je sais en temps que tel mais que je met moi dans la case "C'est dommage." avec insistance que j'ai envie d'en parler : Alien vs Ninja.

Le cinéma asiatique a commencé à s’internationaliser de plus en plus depuis quelques années et est petit à petit devenu phénomène de mode. Mais... bah au final, tout le monde a une image similaire de ce qu'est ce cinéma avec des chefs d'oeuvres incontestables mais qui ne sont pas non plus TOUT ce qu'on peut trouver. Attention, je ne vais pas propulser Alien vs Ninja au rang de chef d'oeuvre méconnu, non, c'est pas le film, mais la fenêtre qu'est ce film (ou un tas d'autres mais disons que celui là est encore assez accessible, et joue bien le rôle d'asiaticocinétest) vers la façon d'entrevoir une certaine vision de "la magie du cinéma" que je voudrais mettre en avant par ce biais. En fait, c'est du gros délir. Mais un délir dans lequel on rentre. Ou non. Par ici ? Souvent non.

Bon, là en gros, ce sont des ninjas qui font des missions de ninjas et qui se tapent sur la gueule dans des forêts type forêts dans lesquelles on fait des missions de ninjas. Et puis, une nuit, y a une sorte de gros météore enflammé qui tombe du ciel et tout. Alors le chef grand maître ninja, il fait appel à une escouade de ninjas dont les trois héros, le héros ninja type, la nana sexy ninja moulée et l'inventeur ninja comique de service et à l'origine de quelques armes ninja trop cool comme un flingue mitrailleur genre construit dans deux cannettes de coca et une toupie tueuse volante ancêtre de bayblade en plus dangereuse. Bon. Ils partent à la chasse au météore. Et. Bah ils trouvent l'impact. Et pas que ça. Y a des Aliens (les titres de films asiatiques mentent rarement). Alors bon.. C'est des espèces de fusions entre un xenomorphe aproximatif de H.R.Giger (donc d'Alien) et un.. euh.. un dauphin j'dirais. Ces trucs sont aussi à l'aise dans les arbres que sous terre et ont vite fait de découper, écraser, dépecer l'ensemble de l'escouade de ninjas aguérris. Sauf trois. (les trois cités plus haut). Déjà, à ce moment du film, on est soit entré dans le délire, soit pas du tout. Mais si on y entre, alors c'est l'éclate. Pasque ça ne s'arrête jamais. Pas de temps mort, pas d'ennui, on peut éclater de rire et souvent de surprise, tout comme on peut se bloquer devant (attention si si) la beauté de certaines scènes. J'entend par là qu'avec peu de moyens, on a un film avec des combats qui tiennent la route plus que bien et qui s'entiche de toute la créativité dont on peu se permettre quand on fait un film qui de toute façon assume un titre comme "Alien vs Ninja". Combats de ninjas contre des aliens évidemment, têtes écrasées, corps découpés, humains ninjas zombifiés parce que possédés par des petits aliens qui couinent (tout mignons et tout roses) qui dirigent leurs corps et les rendent anglophones pour leur faire dégurgiter des injures inspirées avant de les obliger à affronter leur alliés, ces derniers tentant d'extraire les petits pokemons (oui, on dirait des pokemons, d'ailleurs ça laisse songeur quant à une adaptation futur de ce jeu/anime en film) de leurs gorges hospitalières. Tout monte en crescendo jusqu'au final, un duel bestial, au sommet des grandes valeurs du combat un contre un, l'homme contre la bête, la raison contre le monstre, un duel aliant honneur des samouraïs avec combat sauvage et animal. Le bien contre le mal dans un firmament manichéen ou le mal délaisse un peu de sa cruauté pour la dignité et le bien oublie son humanité pour devenir un chien enragé. Grandiose. Euh... ou presque. En fait l'alien se transforme en boule volante (façon BLanka dans Street Fighter ou Kano dans Mortal Kombat) et fonce sur son adversaire, il lui chope son flingue et mime les plus grandes scènes de films d'action dans une vision digne des exploits de Frank Drebin (Y a t-il un flic pour sauver...trilogie), le ninja tiens bon face à ce guerrier valeureux intergalactique et enchaîne prises et coups avec son katana allant jusqu’à lui faire un German Suplex (façon Guile dans Street Fighter) et le tout continuant de plus belle, entrecoupé de pause et de face à face d'observation digne des plus grands westerns spaghettis... (oui oui j'en rajoute c'est bon j'vais pas le préciser à chaque fois).


Bref. En fait c'est très difficile de raconter ce film et d'en faire un résumé cohérent. Et c'est aussi pour ça que c'est génial. Parce qu'en soi, c'est complètement simple. Et pour beaucoup complètement nul je sais. Mais ce n'est qu'un aperçu de tout le reste. Un tas de petites perles complètement inconnues parce que ça semble effectivement venir d'un autre monde.
Putain moi j'trouve ça génial.

En fait je m'attend pas à ce que ce film soit vraiment regardé. Mais ça fait plaisir de dire clairement que JE SUIS COMPLÈTEMENT FAN DE ALIEN VS NINJA.

haha qu'est ce que c'est trop bon ce film, j'vais me le remater. A plus.

Kickboxer


Kurt Sloane et Maître Xian

Xian : "- Frappe l'arbre."

lundi 19 septembre 2011

The Reef




THE REEF


Bien. J'avais fortement envie de parler d'un petit film australien qui est passé (et restera surement) inaperçu, et ce pour quelques raisons classiques. Un film de peu de moyens qui n'a pas bénéficié d'une sortie ciné, un bon dtv de l'été quoi, qui plus est s'entiche d'un sujet (très classique aussi à la période estivale) difficile aujourd'hui : La terreur aquatique provoquée par des poissons de grande taille armés de dents de 15cm coupantes comme des lames de rasoir aussi appelés requins. Sur le sujet, il y a Jaws (Les Dents de la Mer) et il y a les autres. C'est à dire un chef d'oeuvre et des daubes. Sans parler des 3 suites de Jaws qui s'accentuent dans le pitoyable en crescendo bien que le 2 reste tout à fait potable, nous avons le droit à tout un tas de productions qui parfois tentent de mimer Jaws (ou de singer plutôt comme dans Mort au Large ou Shark Attack), jouant souvent la carte de la surrenchère en taille de l'animal (voir Mega Shark vs Giant Octopus et quelques autres des studios Asylum). Certains parfois (comme dans Open Water) essaient d'inover en changeant le schéma narratif et l'approche de l'angoisse attendu dans ce genre de film.
C'est un peu de ce genre de film que se rapproche The Reef. Nous ne sommes pas dans Jaws, ni aucun de ses clones communs. Ici, pas de chasse au requin pour sauver une île à l'économie touristique menacée ou une plate forme pétrolière à la con. Ici, c'est le requin qui chasse.

Un groupe de personnes partent en mer pour faire de la plongée. Près d'une ile, ils doivent décamper vite parce que la marrée baisse. Le bateau se trouve endommagé et chavire pour des raisons inconnues. Sur la coque, 4 personnes décident de rejoindre une cote (invisible) à la nage, le dernier reste prétendant trop bien savoir ce qui traine dans ces eaux. Les 4 nageurs unissent leur forces pour rejoindre une cote probable dans une direction approximative et sur leur chemin, croise une énorme tortue de mer... à moitié dévorée. L'angoisse monte. Ils s'en éloignent et continuent leur route. Jusqu'ici, toute la tension se joue sur les visages inquiets, fatigués et épprouvés de 4 plongeurs perdus au milieu de l'océan entourés d'eau à perte de vue sans le moindre repaire. Un clapotis près d'eux... et l'innévitable question appeurée : "C'était quoi ??"... un autre clapotis... une gerbe d'eau... un remous... le calme de nouveau... l'un des plongeur plonge la tête sous l'eau avec son masque, regarde, les autres attendent, il sort la tête.. rien. Clapotis. Il replonge la tête. Une ombre. Une ombre de très grande taille rode. Il sort la tête. Un aileron apparaît furtivement. Ok. C'est un requin. Un gros. La panique monte. La course contre la mort débute.



Ce film fait de trois fois rien innove dans sa façon de mettre en scene la terreur et la bête. Ici, pas de marionnette mécanique de squale géant. Non, ici, c'est un réel carcharodon carcharias (réel et magnifique) qui leur tourne autour et le tout est si bien filmé qu'on se laisse croire que les 4 plongeur son réellement entrain de barboter avec le grand blanc qui leur renifle le cul. Ceux qui ont déjà plongé le savent, et les autres peuvent l'imaginer, il est toujours un peu inquiétant de mettre la tete sous l'eau et de n'avoir devant soi qu'un tableau d'eau trouble. Et The Reef joue là dessus à merveille. Le requin est la, rode, s'approche, puis rebrousse chemin et disparait, apaisement, tete sous l'eau, tableau bleu, tranquille, clapotis, tete sous l'eau, bleu, sort la tete, respire un coup, tete sous l'eau, énorme gueule béante pleine de dents sortie de nul part, sang, cris, eau bouillonnante, mort. Moins un. Et c'est reparti. Clapotis...
Ce film se fait avec bien peu de chose une très bonne surprise dans le domaine du "squale vs le buffet d'humains". On a un film qui ne diabolise pas forcément le requin, mais qui montre à merveille la placidité de cet etre des profondeur nageant tranquillement autour de ce plat de résistance en mouvement, et on dicernerait presque dans son attitude une sorte d'air intrigué avant d'y voir la mort innexorable se rapprocher lentement vers son diner.

J'avoue, ça fait un peu beaucoup pour un petit film sans sortie ciné, mais je voulais lui faire un petit hommage, ne serait-ce que pour la réussite de faire peur autrement qu'avec de la tune.
Et puis il reste cette façon de montrer un animal terrorisant mais indéniablement superbe.
Entre peur et fascination, mais là ça va un peu loin, c'est qu'un petit film déjà oublié après tout.

dimanche 28 août 2011

PSB TV Contest

Comme l'année dernière, le site pressstartbutton.fr, site internet de gens de la console, lance son concours de vidéo. Les usagers du-dit site sont invités à proposer une vidéo marrante (ou pas d'ailleurs) et de qualité (ou pas des fois...) qui sera soumise au vote de l'ensemble des internautes. Le vainqueur (si j'ai bien compris) gagne sa place au sein du PSB CREW et une rubrique fréquente sur le site.

BON! Tout ça pourquoi me direz-vous? (Parce que ça me chante, répondrai-je, avec le sourire mais sans non moins de fermeté).

Tout ça parce que j'ai un ami qui participe au concours ben tiens!

Rufio, comparse du lycée et de ParodieMansion, nous propose son point de vue sur Tetris.


Alors ce qu'on fais; c'est déjà tu regardes la vidéos, hein! Tu me fais plaisir. Et ensuite si t'as bien kaïffer, tu peux mettre un petit pouce en l'air (oui, IRL si tu veux, mais surtout sous le player Youtube c'est mieux).
Allez! Vous me faites plaisir, vous me faites gonfler ces votes! C'est parti!






(Ouais...ouvre la vidéo sur Youtube. Ce sera mieux!)

samedi 27 août 2011

C'EST AUJOURD'HUI!!!


Que ce passe-t-il ajourd'hui? Hein! Qu'est-ce qu'il se passe quoi?!



C'est le retour du Docteur!! Hell YEAH!!







Après deux mois d'absence Doctor Who revient ce jour sur BBC America pour la deuxième partie de la saison 6 de ses aventures spatio-temporelles. Et les fans n'étaient pas en reste vu la taille du climax du début de l'été. Les questions fusaient et nous n'avions aucune réponses. Les sept nouveaux épisodes nous en apprendrons peut-être plus (et encore connaissant l'équipe d'écriture, on est sûr de rien). Les photos des nouveaux épisodes ne manquent pas. Et vous aurez remarqué sur la photo au-dessus le manteaux du Docteur, qui n'est pas sans rappelez un autre manteau fameux de la franchise whoniverse.

Pour les médias français va peut-être falloir patienter encore. Mais les premiers épisodes seront en ligne et en VOSTFR d'ici la semaine prochaine.

L'épisode 7 de la saison c'était finis sur cette phrase : "Let's kill Hitler!" Je vous laisse deviner mon niveau d'excitation.

jeudi 25 août 2011

Driver



Le prochain film de Nicolas Winding Refn (Branson, Valhalla Rising) sort le 5 octobre prochain. Il est intitulé Drive avec Ryan Gosling dans le rôle titre. Un Ryan Gosling dont c'est le grand retour sur les écrans à la rentrée puisqu'il est à l'affiche de Crazy Stupid Love (14 septembre) et The Ides of March (26 octobre, dernière update).
Drive raconte l'histoire d'un cascadeur d'Hollywood le jour, qui fait le chaufferus pour les braqueurs de banque de Los Angeles la nuit.
Avec ce film Winding Refn renoue avec le genre du film de poursuite qui était bien tombé dans l'oublie ces dernières années (décennies?!) et qui nous rapelle un bon vieux Bullit. Il est pas trop difficile d'ailleurs de voir Steve McQueen ou James Dean dans les traits de Ryan Gosling.

J'attends avec beaucoup d'impatience ce film qui devrait relever le niveau d'une année 2011 décevante. Je me fie à Nicolas Winding Refn qui est véritablement un génie (Valhalla Rising est mon film préféré de l'année dernière) et à un prix de la mise en scène cette année à Cannes.




mercredi 24 août 2011

Captain America

Ça y est ! On a enfin fait le tour des Avengers ! On attend plus que Mai prochain pour découvrir le film qui les rassemblera tous. Mais pour l'instant, on revient sur le petit dernier, qui était très attendu : Captain America.

Je dois dire que devant ce film, j'ai pris mon pied comme rarement ces derniers temps. Je m'explique. Tout d'abord, les dernières adaptations Marvel avaient pris une allure de plat tout prêt à manger sur le pouce, histoire de dire, « Voilà, on a (re)fait Hulk, on a fait Iron Man, on a fait Thor, qu'est ce qu'il nous reste ? Ah ouais, Captain America ! Bon aller jvous torche un scénar en 3 secondes... voilà, c'est prêt ! » Bon, le scénario n'est pas extraordinaire, certes, mais ce qui fait du bien, c'est que le réalisateur a réussi à donner une vraie identité à Captain, et une histoire très détachée des Avengers . Là où dans les précédents, Nick Fury et le SHIELD étaient pratiquement cités à toutes les répliques, tout comme l'agent Coulson qui devenait un personnage répétitif ; ce Captain America, lui, reste très proche des codes qu'on connait déjà, notamment grâce à Spider-Man qui reste LA référence des films de super-héros de la décennie : le type qui a ses pouvoirs, mais qui passe une période un peu chaotique, ou lui même est ridicule, avec un costume préparatoire, puis finalement un événement lui donne envie de devenir meilleur et d'utiliser ses talents à une cause supérieure. On est là-dedans. Steve Rogers est un gamin de Brooklyn pas épais, qui se fait taper dessus sans arrêt, mais qui se relève toujours et encaisse les coups, il est doté d'une force intérieure très importante. Il veut s'engager dans l'armée pour défendre son pays, mais ne fait que regarder tous ses potes partir avant lui. Avec les filles c'est pas trop ça non plus. Jusqu'au jour où un scientifique entend une discussion et lui propose tout de même de l'inscrire dans un régiment. Au camp, il montre une intelligence qu'évidemment les autres soldats n'ont pas mais également une motivation et un sens du sacrifice exemplaires (scène de la grenade). C'est là qu'on lui propose de participer au programme du super-soldat, mis en place notamment par Howard Stark. L'expérience est une réussite, mais on offre au final à Steve Rogers un rôle plus symbolique qu'un rôle de terrain. Il va de ville en ville pour motiver les gens à participer à l'effort de guerre. Mais il en a très vite marre et décide de se lancer seul à l'assaut d'un camp nazi : hahahaaaaaaaa ! Bon voilà pour l'histoire, j'en ai déjà trop dit.

Moi, ce qui m'a plut, c'est que, contrairement aux dernières histoires, il y a vraiment des scènes maîtrisées, on prend le temps de raconter quelque chose, le héros a vraiment une identité et ce n'est pas brouillon, et les références aux Avengers, comme j'ai dit plus haut, ne sont pas récurrentes. Du moins, le scénario ne tourne pas autour de ça (voir Thor). Ce qui m'a fortement plu aussi, c'est l'ambiance. Certes l'affiche que mon camarade a trouvé... justement qu'il n'a pas trouvé ! L'affiche effectivement n'est pas terrible (ce orange est affreux merde) mais elle correspond tout à fait à l'ambiance kitsch du film, ainsi qu'à l'esprit années 40, vieux cinéma d'époque : Les méchants écoutent Wagner, ils ont un repaire dans la montagne, le colonel américain parle franchement et assez vulgairement comme dans tout film de guerre classique, la seule femme du régiment est une jolie poupée bien coiffée, les mots de passe font sourire (genre « comment est votre blanquette ? »), enfin voilà, il y a un nombre de clichés impressionnants mais c'est exactement ce à quoi je m'attendais. De plus, le film a vraiment une esthétique générale (costumes, décors) très importante. Crâne Rouge est extrêmement bien réussi, il semble tout droit sorti d'un comics. La musique d'Alan Silvestri renvoie facilement à celle de John Williams pour Superman (patriotisme américain oblige). Certains effets spéciaux laissent à désirer mais ajoutent du charme au film. Bizarrement, j'ai comparé ce film à un James Bond... Mais je crois qu'on en est pas loin. Franchement un bon point pour cet opus. Là où les réalisateurs ont cherché à moderniser leurs super-héros et à leur ajouter une touche importante de réalisme, Joe Jonston prend le pari de cantonner Captain America à un simple héros de BD, et ça, ça fait du bien. La scène d'après générique est aussi délicieuse, mais bon, je veux dire... C'est bien le moins que Marvel pouvait nous donner au final. Alors, à bientôt pour The Avengers!


jeudi 18 août 2011

Super 8 de J.J. Abrams

Leçon du Jour: Il faut pas trop se fier au buzz.

Certes, Super 8 s'en sort sur beaucoup de points: mise en scène, lumière, jeu des acteurs.
Mais il perd dans le registre de la crédibilité. Sérieusement quel gamin de douze ans affronte face à face un extra-terrestre mangeur d'homme?! Quelle gamine de douze ans conduit une Ford Gran Torino?! Quelle force armée gouvernementale laisse la direction d'un projet top secret implicant une créature extra-terrestre à un COLONEL?! Bref, zéro crédibilité.

Ceci dit ça passe pour les images.

lundi 1 août 2011

L'été prochain...

Alors que dans un peu moins de 2 semaines, Marvel et DC sortent chacun leur super-héros de l'été, je vous propose de vous projeter dans un an, où les mêmes studios se livreront un énième duel sanguinaire, mais là, on passe à un autre niveau. En effet, Marvel nous offrira son reboot ultra attendu de l'Homme-araignée (titré « The Amazing Spider-man »), alors que DC sortira l'encore plus attendu « The Dark Knight Rises », dans lequel Bruce Wayne enfilera son costume de Batman une dernière fois. Et comme les 2 bande-annonces viennent de sortir officiellement sur le net, je vous propose un petit pitch rapide sur celles-ci.

The Amazing Spider-man abordera logiquement la naissance de l'Homme-araignée. Mais visiblement, le film reprendra vraiment ce qui fait la base du héros. Il abordera notamment le sujet des parents Parker, mais aussi le véritable premier amour de Peter : Gwen Stacy. Si Sam Raimi avait privilégié l'idylle avec MJ Watson, il semble qu'ici, on prenne vraiment le comics au sérieux. Le film propose aussi un méchant inédit au cinéma : le Lézard. Choix intéressant, qui verra Spidey affronter un ennemi lui-même affecté par un « animal ». Par contre, on est un peu avare chez Marvel, on réserve encore la surprise sur la tronche du méchant, ce qui est assez cool, sachant que cette bande-annonce est suffisamment parlante pour qu'on rajoute ça. On préfère aussi jouer dans le retro, notamment par rapport au passage où Parker court dans la ruelle sombre ; ce plan et la musique évoque légèrement le premier Spider-man, tout comme le reflet dans le miroir. Ce qui est assez normal, vu que le premier volet n'a que 10 ans, et le 3ème, 5 ans. C'est encore un peu frais pour que les gens oublient totalement. Malgré tout, la bande-annonce est réussie et joue clairement le pari du rajeunissement, notamment avec Andrew Garfield, qui donne au personnage de Peter Parker un côté jeune ado rebelle qui écoute sa zic dans son mp3, et qui fait du skate, en mode nolife quoi. Un aspect teenager que Tobey McGuire n'avait pas, jouant plus dans le naïf et le tête à claques. La dernière séquence a de quoi allécher aussi, nous proposant carrément une caméra subjective qui nous place aux premières loges pour partager les vertiges arachnéens de notre héros. Un avant-goût de la 3D sans doute. Ready to play God ?

Bande-annonce VO

Bande-annonce VF

Pour The Dark Knight Rises, c'est différent. Chez DC, on la joue plus mystérieux pour l'instant, mais on nous fait tout de même L'HONNEUR de nous montrer le grand méchant. Et Bruce qui fait des pompes. Cela prouve bien l'état d'esprit dans lequel se trouvent les studios ; pour rappel, le dernier Batman avait été un des films les plus rentables de l'Histoire, ovationné par la critique, public au rendez-vous, criant au génie de Heath Ledger, et j'en passe. Bref, Batman Begins n'avait jamais existé. Alors effectivement, l'attente et la pression se font encore plus lourde pour Christopher Nolan, pour diverses raisons, dont le casting qui n'a fait que s'allonger ces derniers mois : va-t-il une fois de plus, nous épater et faire oublier The Dark Knight ? Ou bien va-t-il revenir à quelque chose de plus proche d'une bande-dessinée ? Ou encore va-t-il lamentablement se casser la gueule ? La bande-annonce est effectivement très radine, car 2/3 sont réservés à des extraits des précédents opus, narrant l'ascension de Bruce « Batman » Wayne. Un homme, visiblement Jim Gordon, raconte des trucs à un autre mec. D'un coup, on voit Bane en flou, puis en visible ; pendant ce temps, on a Gotham en images de synthèse et en cendres qui se consume, la caméra effectue alors une contre-plongée extraordinaire jusqu'au symbole de Batman, le tout saupoudré d'une musique de Hans Zimmer. Finalement on voit Batman dans un état proche de l'Ohio, et Bane de dos qui va lui coller une raclée. C'est peu mais assez mystérieux pour vendre le produit à des mecs comme moi. L'idée du film, c'est que Gotham est au bord de la crise (comme d'hab), Batman s'est retiré mais on va aller le chercher pour qu'il règle le truc et que ça redevienne normal. Normalement Catwoman va l'aider. Bon, malgré tout, ce film reste l'évènement de l'été prochain, marquant « the epic conclusion » de la trilogie engendrée par Christopher Nolan, logiquement attendu donc. Des photos du combat Batman/Bane sont actuellement sur la toile, ne boudons donc pas notre plaisir. Batman has to come back !

Bande-annonce VO

Super 8



J.J Abrams ça vous dit un truc? Alias, Lost, Fringe, Cloverfield, Star Trek, et j'en passe...
Certains geek l'appelle Dieu, bref. J.J Abrams revient cette semaine avec Super 8 et on le sait le monsieur aime le mystère et le buzz. Et encore une fois il nous a bien fait mariner à coup de teasers et de bandes annonces énigmatiques. Et on retrouve Steven Spielberg à la production, comme à peu près 100% des films d'extras terrestres sortis cette année.
On en sait un peu plus maintenant. Le pitch c'est donc un groupe d'ados qui film une catastrophe ferroviaire de laquelle sort ce qui apparemment est une créature extra terrestre qui commet des forfaits partout où elle passe.

Bon moi j'ai tendance à me méfier du buzz parce que la dernière fois où ça à buzzé comme ça on m'a servi Avatar.




samedi 30 juillet 2011

Harry Potter et les reliques de la Mort partie deux de David Yates

Bon comment dire... On se retrouve dans une situation pas évidente. Avec une question fondamentale: Qu'est-ce qu'on peut bien retenir de la clôture de la saga Harry Potter?

Les avis sont mitigés, des informations et des critiques contradictoires m'arrivent de tous les côtés, c'est pourquoi qu'une fois n'est pas coutume, je vais m'en tenir seulement à mon propre ressenti.
La partie un des Reliques de la Mort était à mon avis un objet filmique des plus réussi, fort d'une noirceur et d'une sobriété rarement vu sur un blockbuster. Et même si il a des limites en ce qui concerne l'adaptation, il trouve sa place en tant que film à part entière.
La partie deux retombe dans les travers de l'Ordre du Phénix et du Prince de Sang mêlé, une adaptation certes fidèle (et encore pour le Prince de Sang mêlé...), mais une mise en scène qui n'assume pas ses moyens, qui ne crois pas en elle, qui ne va pas au bout de ses ambitions, faute de confiance en elle. Au contraire la partie un avait réussi le parie d'une mise en scène plus modeste, avec des images simples mais fortes.

Pour revenir sur le reste de la saga maintenant. On a eu l'ère Chris Columbus, avec l'Ecole des sorciers et la Chambre des secrets. Les passages rapides de Alfonso Cuaron et Mike Newell sur Le prisonnier d'Azkaban et la Coupe de Feu. Et pour finir l'ère David Yates avec les quatre derniers opus: L'Ordre du Phénix, Le Prince de Sang Mêlé et Les Reliques de la Mort.
Chacun des réalisateurs réussira à mettre un peu de sa propre vision à l'édifice Harry Potter en restant ceci dit assez bridé par la production très présente. On ne fait pas ce que l'ont veut sur une franchise.
La plupart des spectateurs considèreront Le prisonnier d'Azkaban comme le meilleur et ils auront surement raison. Pour être tout à fait honnête, je n'en ai qu'un vague souvenir mais si je me base sur le reste de la filmo d'Alfonso Cuaron et notamment Les fils de l'homme, je peut être sûr que la mise en scène devait être au rendez-vous. En tous cas pour moi le meilleur Harry Potter restera la partie un des Reliques de la Mort pour des raisons que j'ai déjà évoqué je n'y reviendrai pas.

Je me demandais ce matin, que restera-il de la saga Harry Potter maintenant que tout est fini? Les livres sont publiés, les films sont produits. Et maintenant?
La saga restera-t-elle inscrite dans l'Histoire du divertissement?
Je veux dire est-ce que je montrerai à mes enfants les Harry Potter comme mes parents m'ont montré Star Wars étant petit? Est-ce que certains parents le font déjà?

Pour ma part, je m'en tiendrai à Star Wars et Le Seigneur des Anneaux en espérant une meilleurs adaptation de la saga Potter dans les années à venir (une série ??)

Je vais arrêter ici mes questionnements et je laisserai le mot de la fin en paraphrasant Vous-Savez-Qui.

"Harry Potter est mort!"

samedi 9 juillet 2011

Sérieusement ?!!

Mais c'est quoi cette affiche ?!!

Sortie ciné à venir


Mercredi 13 Juillet


Harry Potter et les reliques de la Mort Partie de David Yates
C'est la semaine prochaine que se clos la saga Harry Potter qui traine sur les toiles depuis 10 ans maintenant. G
eekiez avait beaucoup aimé la première partie. L'épisode de clôture devrait tenir ses promesses. Avec ceci dit, à craindre, un côté plus "blockbuster" que la première partie.



I'm Still Here - The Lost Year of Joachim Phoenix de Casey Affleck
Un docu sur l'année où l'acteur Joachim Phoenix a pris sa retraite du métier d'acteur pour devenir chanteur de Hip-Hop.
Quand on connait le fin mot de l'histoire, il y a de quoi en rire.


Mercredi 20 Juillet


Attack Of the Block
de Joe Cormish
À nouveau un film d'invasion extra-terrestre (2011 en aura été l'année). Cette fois-ci c'est à la sauce britannique que les hommes verts vont être mangé. C'est le premier film de Joe Cornish, réalisateur de Making-off et de caméo sur Shaun of the dead et Hot Fuzz; et ami de Edgar Writh, Simon Pegg et Nick Frost. On peut logiquement s'attendre à un film dans la même veine.


The Murderer de Hong-Jin Ma
Thriller Sud-Coréen se déroulant à la fois en Chine et dans les deux Corées. On connait la facilité avec laquelle les films Sud-Coréens nous tiennent en haleine, celui là ne semble pas en reste.

The Trip de Michael Winterbottom
Encore un film Britannique, dans lequel Steve Coogan joue son propre rôle. Il part en road trip avec Rob Brydon dans le nord de l'Angleterre après que sa petite amie l'ai largué.


Mercredi 27 Juillet

The Troll Hunter de Andre Overdal
Un titre suffisament évocateur pour attirer mon attention. Et en plus le film est norvégien. Plutôt coll non?