lundi 15 novembre 2010

The other cops



Deux postulats : Adam McKay est fou. Will Ferrell est fou. Quand on met les deux sur un même film on obtient quoi?

Ben on obtient des ovnis. Liste exhaustives: Anchorman, the legend of Ron Burgundy (2005), Tallageda nights: the ballad of Ricky Bobby (2005), Step Brothers
(2008) et The Other Guys (2010). Tous des chefs d'oeuvres d'humour, de stupidité et de mise en scène (pour des films de leur genre, bien sûr). Jamais des comédies graveleuses, potaches et pipi-caca-prout, n'avaient été aussi bien mises à l'écrans.


En partant d'idées toutes plus absurdes les unes que les autres (Un présentateur télé vedettes dans la guerre des télé local à San Diego dans les années 70, des demi frères de 40 ans et deux flics ratés qui veulent se refaire une gloire), Adam Mckay et Will Ferrell (scénariste sur la plupart des films cités), donnent vie à des entités cinématographiques indescriptibles qu'on ne sait pas où classer entre le bons films et le nanard.

The Other Guys (Very bad Cops), nous plonge dans la routine policière de Allen et Terry, respectivement comptable/scribouillard et gachette folle, qui on bien du mal à se faire un nom derrière la carrure de super flic de Highsmith et Danson (S.L. Jackson et D. Johnson). Le jour où ces deux derniers doivent laissé leur place (scène hilarante), Allen et Terry tentent leur chance, non sans mal. Ces deux là sont aussi malchanceux que maladroit, mais ils ne manquent pas de volonté.

Tout ça s'enchaine dans un joyeux bazar, les gags pleuvent et les situations inexplicables n'en finissent plus. Mais ce qu'il y a de bien avec McKay, c'est qu'il y a toujours un message plus ou moins caché, un petit cadeau de départ, le cadeau dans le kinder. Adam McKay veut dire quelque chose et il se sert du rire pour ça (ça passe toujours mieux). Apparemment il a été touché par la crise financière de 2008 et il se sert de ce films pour en parler. Le fond de l'affaire sur laquelle Allen et Terry enquête étant fait de malversations financières, d'abus de pouvoir et d'abus de biens sociaux. D'ailleurs le générique de fin est très bon; graphiquement d'abord et ensuite parce qu'il nous rafraichie les idées sur la situation économique et financière du monde dans lequel on vit.

Gros bémol: La VF, j'ai cru que j'allais dévorer Khelf et me pendre ensuite (Tout le jeu de Will Ferrell est basé sur l'impro, ce qui totalement bouffer par le doublage).

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