mercredi 24 août 2011

Captain America

Ça y est ! On a enfin fait le tour des Avengers ! On attend plus que Mai prochain pour découvrir le film qui les rassemblera tous. Mais pour l'instant, on revient sur le petit dernier, qui était très attendu : Captain America.

Je dois dire que devant ce film, j'ai pris mon pied comme rarement ces derniers temps. Je m'explique. Tout d'abord, les dernières adaptations Marvel avaient pris une allure de plat tout prêt à manger sur le pouce, histoire de dire, « Voilà, on a (re)fait Hulk, on a fait Iron Man, on a fait Thor, qu'est ce qu'il nous reste ? Ah ouais, Captain America ! Bon aller jvous torche un scénar en 3 secondes... voilà, c'est prêt ! » Bon, le scénario n'est pas extraordinaire, certes, mais ce qui fait du bien, c'est que le réalisateur a réussi à donner une vraie identité à Captain, et une histoire très détachée des Avengers . Là où dans les précédents, Nick Fury et le SHIELD étaient pratiquement cités à toutes les répliques, tout comme l'agent Coulson qui devenait un personnage répétitif ; ce Captain America, lui, reste très proche des codes qu'on connait déjà, notamment grâce à Spider-Man qui reste LA référence des films de super-héros de la décennie : le type qui a ses pouvoirs, mais qui passe une période un peu chaotique, ou lui même est ridicule, avec un costume préparatoire, puis finalement un événement lui donne envie de devenir meilleur et d'utiliser ses talents à une cause supérieure. On est là-dedans. Steve Rogers est un gamin de Brooklyn pas épais, qui se fait taper dessus sans arrêt, mais qui se relève toujours et encaisse les coups, il est doté d'une force intérieure très importante. Il veut s'engager dans l'armée pour défendre son pays, mais ne fait que regarder tous ses potes partir avant lui. Avec les filles c'est pas trop ça non plus. Jusqu'au jour où un scientifique entend une discussion et lui propose tout de même de l'inscrire dans un régiment. Au camp, il montre une intelligence qu'évidemment les autres soldats n'ont pas mais également une motivation et un sens du sacrifice exemplaires (scène de la grenade). C'est là qu'on lui propose de participer au programme du super-soldat, mis en place notamment par Howard Stark. L'expérience est une réussite, mais on offre au final à Steve Rogers un rôle plus symbolique qu'un rôle de terrain. Il va de ville en ville pour motiver les gens à participer à l'effort de guerre. Mais il en a très vite marre et décide de se lancer seul à l'assaut d'un camp nazi : hahahaaaaaaaa ! Bon voilà pour l'histoire, j'en ai déjà trop dit.

Moi, ce qui m'a plut, c'est que, contrairement aux dernières histoires, il y a vraiment des scènes maîtrisées, on prend le temps de raconter quelque chose, le héros a vraiment une identité et ce n'est pas brouillon, et les références aux Avengers, comme j'ai dit plus haut, ne sont pas récurrentes. Du moins, le scénario ne tourne pas autour de ça (voir Thor). Ce qui m'a fortement plu aussi, c'est l'ambiance. Certes l'affiche que mon camarade a trouvé... justement qu'il n'a pas trouvé ! L'affiche effectivement n'est pas terrible (ce orange est affreux merde) mais elle correspond tout à fait à l'ambiance kitsch du film, ainsi qu'à l'esprit années 40, vieux cinéma d'époque : Les méchants écoutent Wagner, ils ont un repaire dans la montagne, le colonel américain parle franchement et assez vulgairement comme dans tout film de guerre classique, la seule femme du régiment est une jolie poupée bien coiffée, les mots de passe font sourire (genre « comment est votre blanquette ? »), enfin voilà, il y a un nombre de clichés impressionnants mais c'est exactement ce à quoi je m'attendais. De plus, le film a vraiment une esthétique générale (costumes, décors) très importante. Crâne Rouge est extrêmement bien réussi, il semble tout droit sorti d'un comics. La musique d'Alan Silvestri renvoie facilement à celle de John Williams pour Superman (patriotisme américain oblige). Certains effets spéciaux laissent à désirer mais ajoutent du charme au film. Bizarrement, j'ai comparé ce film à un James Bond... Mais je crois qu'on en est pas loin. Franchement un bon point pour cet opus. Là où les réalisateurs ont cherché à moderniser leurs super-héros et à leur ajouter une touche importante de réalisme, Joe Jonston prend le pari de cantonner Captain America à un simple héros de BD, et ça, ça fait du bien. La scène d'après générique est aussi délicieuse, mais bon, je veux dire... C'est bien le moins que Marvel pouvait nous donner au final. Alors, à bientôt pour The Avengers!


5 commentaires:

  1. Tu regarderas Green Lantern, je l'ai trouvé cool aussi. Mieux que Thor.

    RépondreSupprimer
  2. Ceci dit l'adaptation est fidèle.
    À part pour la parti où le SHIELD retrouve Cap. Il faut rappeler que pour l'Histoire, Cap est retrouvé par les Avengers (pas par le SHIELD) et dans un bloc de glace (pas dans la carcasse d'une Walkyrie).

    RépondreSupprimer