lundi 21 mai 2012






JACK BROOKS
 TUEUR DE MONSTRES 

Lançant ça pour passer le temps d'une soirée interminablement chiante, je m'attendais pas franchement à ce que ça change la donne. Et là, bonne surprise, je suis tombé sur un gros nanar bien gras et sirupeux. Mais attention, nanar, pas navet, et bon nanar de surcroît !
Bon, Jack Brooks Monster Slayer est un petit film sans prétention et peu aguicheur de premier abord, un truc direct to dvd passé presque inaperçu mais doté d'une carte incroyablement savoureuse à son jeu : L'excellent et éternel Robert Englund (l'acteur incarnant Freddy dans la saga du même nom ou The Nightmare on Elm Street)


C'est l'histoire d'un gamin qui a vu ses parents se faire bouffer par un monstre velu lors d'une partie de camping dans les bois. Depuis, une quinzaine d'année plus tard, il a oublié tout ça et est devenu un ado extrêmement turbulent et au self-control inexistant, éclatant de colère pour un rien et piquant des crises de rage, incapable de se canaliser, nous offrant quelques scènes presque (volontairement) hilarantes, comme lors de ses entretiens avec son (très patient) psy. Un soir, le prof de biologie/chimie de Jack, le professeur Crowley, incarné par un Robert Englund toujours aussi génial ici dans une auto-dérision des plus savoureuses, demande à Jack, bossant comme plombier à coté de ses cours,  de venir déboucher son arrivée d'eau dans sa nouvelle bâtisse qu'il vient d'acheter, demeure au passé douteux gonflé de superstitions étranges. Les brefs et violents travaux de Jack sur la conduite d'eau auront pour seul résultat de libérer  une entité vaporeuse prenant possession du professeur pendant la nuit et le forçant à déterrer un coeur mystérieux enfermé dans une caisse enterrée dans le jardin pour l'avaler... Dès lors, le prof revient avec un comportement de plus en plus bizarre, et terriblement affamé.





Un pur nanar oui. Pas prise de tête, avec quelques répliques marrantes et bourrés de scènes cocasses jusqu'au final à la fois délirant et défoulant. On pourra reprocher au film de concentrer ce que l'on a dans le titre que sur ses 30 dernières minutes, dans lesquels Jack canalise sa colère enfouie en tabassant du monstre pustuleux et tentaculaire,  mais le reste est garni par une interprétation relativement drôle et cool des acteurs, principalement pour ceux qui (encore une fois) ont eu l'occasion d'apprécier (ou d'avoir complètement adoré)  ce type mythique qu'est Englund.

Truc marrant (enfin moi j'ai trouvé ça marrant), au début j'me suis dit "merde, on dirait la musique du Seigneur des Anneaux !" et après le film j'suis allé voir le compositeur qui n'est autre que Ryan Shore, le neveu d'Howard Shore, le compositeur de la miraculeuse adaptation de Peter Jackson.

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