AVATAR
Bon, ça fait belle lurette qu'on aurait dut faire cette article sur un film qui est à la fois l'un des plus gros buzz et la plus grosse production de l'histoire du cinéma (seul Cléopâtre le dépasse au niveau budget, et ce en replaçant le taux monétaire dans son époque et son contexte).
En effet, comment faire un blog de geeks assumés s'axant principalement sur le cinéma en occultant le dernier boulet de canon de James Cameron, l'homme qui depuis Aliens le retour puis Terminator II le jugement dernier s'est mis en tête de sortir à chaque coup le film le plus cher et le plus spectaculaire de son temps, en repoussant à chaque fois les limites de l'abracadabrantesque.
Bon, normalement, on devait le faire à trois cet article, c'était un projet qui datait de la sortie du dit film, mais le manque d'organisation a fait que tout est tombé aux oubliettes.
Seulement voilà, le premier septembre, Avatar ressort au cinéma avec huit minutes de plus...
Bon, ok on voit tout de suite le truc. Huit minutes, c'est un peu du foutage de gueule, on comprend bien la motivation première, exploiter la poule aux oeufs d'or jusqu'au trognon.
Et bien... Pourquoi pas?!
Autant le dire franchement, de nous trois, je suis le plus enthousiaste quant à ce film. On peut même dire que je suis assez fan et que j'ai carrément pris mon pied les trois fois que je suis allé le voir au ciné. Non, je n'ai pas honte.
De nous trois, vous aurez un détracteur, un entre-deux, et moi, (assez super fan de Cameron en général mis à part l'erreur Titanic) complètement friand de ce film.
Bon, vous aurez toujours des tas de râleurs qui déploreront le coté fleur-bleue-Pocahontas. Et comment ne pas les comprendre? Effectivement, nous voila devant une histoire d'amour, un gentil héros apprenant à se faire aimé des indigènes tout bleus et trouvant l'amour de sa vie toute bleue aussi...
Ok. Ah y'a le trip écolo bien-sur. Il faut sauver les arbres, prendre soin de la nature. L’être humain par son besoin et son désire d’expansion a détruit l’âme contenu dans la nature, il a détruit sa mère et s'est dénaturé, il à perdu son âme et l'essence de sa vie...
La planète et ses arbres, ses plantes et sa faune constitue un réseau de connexions supérieur aux connexions du cerveau humain. La planète a une âme, elle pense et agit, elle prend des choix!!
Et ben moi j'aime bien l'idée!! Enfin c'est pas nouveau, mais c'est si bien illustré. Un message simple, trop simple pour la plupart certes, beaucoup dont l’Ego ne peut se satisfaire d'un "prend soin de la nature, vis en harmonie avec elle, elle te le rendra, et l'espèce perdurera".
Mais il y'a un autre message, ou une autre image encore plus simple peutetre, mais une image qui a le mérite, sans même qu'on la perçoive, d'impliquer une identification et de faire en sorte, qu'en plus des lunettes 3D (qui elles même nous isole dans une sorte de compartiment et font que l'on se retrouve seul face au film, chacun dans sa boite), que l'on soit réellement intégré dans le film, comme d'ailleurs le voudrait tout bon film de divertissement comme il se doit. On devient un NA'VI et c'est jouissif. Comment? Et bien par un processus simple.
On prend un héros dans la déchéance, un héros descendu plus bas que terre. Il se réveil de cryogénisation, il a perdu ses jambe, son frère et sa foi en l'humain... il ne croit plus en rien, n'a plus d'envie, baisse la tête et courbe l'échine. Il n'est plus rien.
Par obligation, il va entrer dans le corps d'un de ces avatar de Na'vi et essayer d'intégrer leur civilisation. On fait alors face à son parcours au sein de ce peuple, parcours chaotique certes mais épique. Et du statut d'humain ou il n'était plus rien à la fois socialement comme psychologiquement, il devient dans le corps de son avatar le nouveau héros du peuple Na'vi, le nouveau Toruk Makto, chevauchant "la dernière ombre". Le 6ème Toruk Makto, Jake Sully devient une légende. On assiste à une ascension au cours du film, l’ascension d'un homme qui n'est plus rien et qui vas devenir le sauveur d'un peuple.
Mais franchement, je vais vous dire. Le truc, c'est qu'on arrive dans la salle, on s'assoit, et on en prend plein les mirettes, une débauche de couleurs, des mouvement de caméras fluides et réglés au millimètre, de l'action avec un très grand A et de l'aventure, de l'exotisme...
On réfléchit pas, on jubile dans les moments clefs, emballés par la magnifique partition de James Horner.
Non, vraiment j'ai aimé.
Et j'irais le revoir ce mois ci. Un film à voir au ciné. Et à revoir.
Bref, je sens maintenant que mes deux acolytes vont se déchaîner pour me faire bouffer mes mots... ;)
Je jubile!!
attend toi à des représailles massives mon ami
RépondreSupprimerAvec la plus grande joie.
RépondreSupprimerC'est d'la merde Avatar!
RépondreSupprimerBon, alors en fait, je reviens sur mes paroles, il y aura donc deux détracteurs acharnés de ce film, deux pseudo amateurs de cinéma dont l'Ego ne peut se satisfaire du scénario de surface d'Avatar (puisque de toute façon, ils s’arrêteront à cette surface), et puis il y a moi, qui suis complètement fan.
RépondreSupprimerExactement.
RépondreSupprimerS'agirait d’être plus violent à mon égard les gars... ça me frustre là!!
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